"Azur" réalisé par Léa Boeglin avec le LomoKino
4 Share TweetSouvenez-vous, Léa Boeglin avait emmené il y a quelques mois notre Sprocket Rocket en balade printanière. La photographe est aujourd'hui de retour sur le magazine avec une vidéo tournée avec le LomoKino, notre caméra argentique 35 mm et notre pellicule Lomography Color Negative 400 ISO. Avec son film Azur, Léa Boeglin nous invite sous le soleil méditerranéen. Une vidéo intimiste et légère dont les images sont comme des souvenirs rayonnants. Le Sud de Léa Boeglin semble être celui de sa mémoire et de ses souvenirs d'enfance. Ce sentiment est renforcé par l'utilisation du médium argentique et de son magnifique grain ainsi que par la musique signée Silver Louzy qui rappelle le déroulement de la pellicule d'un vieux projecteur ou, peut-être, le chant des cigales ?
Découvrez Azur sans plus attendre :
Nous en avons profité pour poser quelques questions à Léa :
Peux-tu nous en dire plus sur ton film Azur?
J’ai réalisé ce film, au mois d’août, dans le sud de la France dont je suis originaire. Je viens d’Aix-en-Provence où je séjournais. Le Lomokino fut un heureux prétexte pour revenir dans les lieux qui ont marqué mes années dans le Sud. Dans Azur on aperçoit la montagne Sainte-Victoire mais également Cassis, Marseille, Arles, Roussillon. Ce sont les lieux qui m’ont vu grandir ! L’aspect usé, fragile et hasardeux du Lomokino m’a semblé être une belle manière de retranscrire mes souvenirs. Je n’étais pas retournée dans certains de ces villages depuis plusieurs années, et pour cause : en été c’est impraticable, il y a beaucoup trop de touristes. Vers la fin de mon séjour, je suis allée passer la journée dans le Luberon. J’ai commencé par Roussillon et Gordes mais il y avait tellement de touristes que je n’ai pas du tout apprécié m’y balader. J’ai alors décidé de sillonner les routes pour découvrir d’autres villages : je me suis retrouvée par hasard au coeur d’un tournoi de pétanque, j’ai fait la rencontre d’une potière et j’ai découvert des endroits magnifiques. J’ai évidemment emmené mon Lomokino partout avec moi et j’ai beaucoup filmé... mais j’ai également perdu la pellicule. Alors je lance une bouteille à la mer (!) : si quelqu’un trouve une pellicule Lomography dans le Luberon, contactez-moi! Espérons qu’elle finisse par réapparaitre, ce sera l’occasion de continuer ce projet.
Qu’est-ce que tu as pensé du LomoKino ?
C’est un appareil que je recommande pour sa légèreté. Il n’est pas encombrant, je me suis baladée plusieurs jours consécutifs avec celui-ci sans difficulté.
Je vous recommande également d’utiliser un trépied. Le jour où je suis allée à Marseille, j’avais décidé de ne pas en prendre un, il y avait beaucoup de Mistral et mon appareil était impossible à stabiliser ! Mais ce sont ces maladresses qui font le charme d’un film au Lomokino. Dernier conseil, n’hésitez pas à tourner quelques secondes de plus la manivelle, c’est toujours à ce moment là qu’on a les plus belles surprises!
Des actualités que tu aimerais partager ?
En ce moment je vends des tirages en édition limitée sur Pomelo Paris, une galerie d’art en ligne. Je travaille également sur un projet d’édition abordant la notion de mémoire et d’enfance… stay tuned !
Pour suivre l'actualité de Léa Boeglin, rendez-vous sur son site et son Instagram.
écrit par florinegarcin le 2020-01-05 dans #équipement #Gens #vidéos #lomokino #lea-boeglin
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