Premières impressions sur le Daguerreotype Achromat 2.9/64 Art Lens : Axel Gülcher

Dans le monde d’Axel Gülcher, la photographie est en quelque sorte une affaire de détails. Son amour pour les textures riches et les paysages oniriques aux tons pastels nous a convaincu qu’il formerait un duo de choc avec le Daguerreotype Achromat 2.9/64 Art Lens.

Ses albums regorgent de minuscules détails et de riches arrière-plans floraux. Nous voulions voir ce qu’Axel allait faire avec notre objectif qu’il a embarqué pour ses vacances en France.

Depuis combien de temps t’intéresses-tu à la photographie ?

Depuis toujours. Quand j’étais un petit garçon et que j’avais 7 ans, j’ai eu un appareil argentique avec un zoom et un autofocus à Noël. Ensuite j’ai eu mon tout premier DSLR que je me suis offert avec l’argent que j’avais gagné. Maintenant des années plus tard, j’aime toujours autant prendre des photos. Je possède plusieurs appareils argentiques et numériques, des appareils instantanés, des point-and-shoot et des appareils moyen format. Donc pour répondre à la question : j’ai la photo dans le sang.

Pourquoi as-tu décidé de rejoindre la communauté en ligne Lomography ? Qu’as-tu appris en matière de photographie depuis que tu es Lomographe ?

Mon petit frère m’a offert un Diana F+ et de son dos 35mm à Noël il y a quatre ans. Depuis des années, je shootais uniquement avec mon DSLR. Je n’avais pas beaucoup d’expérience avec les appareils argentiques avant d’avoir mon Diana F+ alors, comme je me l’imaginais, j’ai eu quelques petits soucis au début. Je suis rapidement devenu accro à mon appareil et j’en ai acheté d’autres et j’ai rejoint la communauté. Je pense que la chose la plus importante que j’ai appris, c’est la patience et la précision.

Cet objectif a une histoire fascinante alors jouons au jeu des associations. Qu’est-ce qui t’es venu à l’esprit la première fois que tu as vu le Daguerreotype Achromat 2.9/64 Art Lens ? Peux-tu nous dire ce que tu as pensé de son design ?

On m’a demandé si je voulais tester un nouveau produit mais personne ne m’a dit ce que c’était. Du coup, je ne savais pas à quoi m’attendre. Ça aurait très bien pu être un appareil cheap en plastique. Alors quand j’ai vu l’objectif, mes yeux ont pétillé et j’ai souri. Je ne peux pas en dire plus mais j’étais très enthousiaste à l’idée de tester l’objectif. J’ai aussi remarqué qu’il attirait l’attention et suscitait la curiosité des gens.

Peux-tu nous parler des photos que tu as prises avec ? Quel appareil as-tu utilisé ?

Quand on m’a demandé si je voulais tester l’objectif, je n’avais pas trop le temps car c’était le week-end juste avant mes vacances. J’étais un peu triste du coup j’ai dit à l’équipe que je n’avais pas le temps et on m’a proposé de le prendre avec moi pour mes vacances sur la Côte d’Azur. C’était génial mais j’étais un peu nerveux car je devais l’utiliser pendant une semaine sans voir les résultats ou savoir exactement ce que ça allait donner.

Je souhaitais aussi prendre des photos de vacances alors j’ai pris mon Fuji numérique pour ces photos-là. J’ai également emporté avec moi un Nikon FE2 et uniquement le Daguerreotype Art Lens. J’ai pris cette décision pour me focaliser uniquement sur cet objectif.

Peux-tu nous parler de l’impact des effets obtenus par l’objectif sur tes photos ? Parle-nous de ton premier shooting ?

C’était une séance de huit jours, entre Nice, Cannes et Monaco. Et sans en savoir trop sur l’objectif. J’ai shooté 5 rouleaux de pellicules différentes. Donc je dirais que c’était un mélange de sentiments. Comme je ne pouvais pas vraiment faire des portraits, je me suis concentré sur les plantes et j’ai essayé de créer un rendu onirique.

Cet objectif s’inscrit dans la lignée des objectifs Lomography et dans une tradition portée vers l’expérimentation. Peux-tu ainsi nous parler des effets que vous avez obtenus avec l’objectif ?

J’ai beaucoup expérimenté et utilisé toutes les plaques d’ouverture. J’ai joué avec la mise au point, de la distance minimale à l’infini.

Au regard de tes besoins en tant que photographe, quelle est selon toi la meilleure fonctionnalité du Daguerreotype Art Lens ?

Définitivement la mise au point douce. Au début, c’était dur pour moi mais après avoir vu les photos, j’ai désormais plein d’idées pour le futur.

En quoi cet objectif est-il différent selon vous des autres objectifs Lomography ?

Il est très différent des objectifs que j’ai pu tester. Il existe une multitude d’objectifs avec une ouverture large ou un bokeh sympa mais je n’ai jamais eu l’occasion d’utiliser un objectif qui crée des photos avec un rendu si particulier.

Pour quelle utilisation particulière préconiserais-tu l’objectif?

Je pense qu’on a tous des motivations différentes. Pour la plupart d’entre nous, c’est expérimenter quelque chose de totalement nouveau, de comprendre comme ça fonctionne et comment l’utiliser de manière optimale.

On passe au côté technique. Quel conseil donneriez-vous pour une première utilisation?

Je dirais : avec votre première pellicule, soyez fous, essayez toutes les ouvertures, essayez de faire des photos en effectuant ou pas la mise au point, varier les distances etc. Vous apprendrez beaucoup.

Le Daguerreotype Achromat 2.9/64 Art Lens, inspiré d’une esthétique longtemps oubliée, vient marquer le grand retour des photographies au rendu éthérée et onirique. Puisant son inspiration du tout premier objectif photographique, l’objectif, le Daguerreotype Achromat est un véritable voyage dans le temps au coeur du XXIème siècle. Ode aux peintures et photographies du XIXème siècle, cet objectif fait-main d’une qualité prémium est disponible en montures Canon EF et Nikon F. Avec à ses plaques d’ouverture spéciales Lumière et Aquarelle, cet objectif révèlera votre créativité et vous permettra d’obtenir des images où votre sujet est sublimé par un bokeh velouté, ou encore des images détaillées à la netteté cristalline. A l’image des autres objectifs artistiques Lomography, ce nouvel objectif saura vous surprendre par sa polyvalence.

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2016-05-02 #équipement #news