Des portraits fascinants avec Ania Zawadka et la LomoChrome Metropolis

Aujourd'hui, découvrez la jeune photographe Ania Zawadka ! Elle fait majoritairement des portraits et nous aimons les couleurs et les mises en scène de ses clichés. Elle a récemment testé la LomoChrome Metropolis pour faire des séries de portraits. Elle a créé des mises en scène qui mettent en valeur les caractéristiques de la pellicule et les photos sont sublimes ! Avec cette interview, elle nous en dit plus sur ses débuts dans la photographie et sur son processus de création.

Bonjour Ania et bienvenue dans notre Magazine ! Peux-tu te présenter à la Communauté de Lomographes ?

Bonjour ! Je suis très heureuse de pouvoir échanger avec vous. Je suis une photographe polonaise mais actuellement je vis en France. J'aime prendre des photos cinématographiques qui racontent une histoire, c'est ce que la photographie est pour moi, un passage vers une autre réalité, un univers parallèle où nous pouvons vivre d'autres vies.

Quand et comment as-tu commencé la photographie argentique ?

J'ai commencé la photographie en été 2019. J'avais toujours plusieurs hobbys mais la photographie était quelque chose de spécial pour moi. Je voulais vraiment la poursuivre au lieu de changer pour une autre activité créative. Bien sûr, j'ai commencé avec un appareil photo numérique.
Après un an et demi, j'ai commencé à être insatisfaite de mon travail numérique. Je terminais une séance photo et je me retrouvais toujours avec des centaines de photos à éditer. Je n’avais pas l'impression d’être créative et, pour être honnête, les heures de retouche photo n'ont jamais été ma tâche préférée dans le processus photographique... J'ai décidé de me lancer un défi avec l’argentique. J'ai acheté un vieux Praktica LTL aux enchères et je me suis lancée.
Au début, il me semblait bizarre de ne prendre que 36 ou 24 photos au cours d’un shooting. Mais la photographie argentique m'a apprise à être patiente, à construire le cliché de manière plus intelligente, à penser au résultat final. Maintenant, il arrive que 36 photos pendant une seule séance c’est trop pour moi et je n'ai pas besoin d’éditer les photos pendant des heures.

Comment définirais-tu ton style de photographie ?

Cinématographique, moody, plus sombre, mais avec une attirance pour les couleurs. J'essaie de saisir deux choses sur mes photos : une trace de déstabilisation, voire de dérangement, mais aussi ce sentiment qui m’incite à appuyer sur "play" pour voir où cette histoire se termine.

Tu fais beaucoup de portraits, qu’est-ce que tu aimes dans ce type de photos ?

J'ai essayé les différents types de photographie : paysage, rue, produit, architecture... Mais il y avait quelque chose qui me manquait et c'était les gens ! J'adore travailler avec les humains sur des projets créatifs, développer avec eux de nouvelles idées, plus c'est irrationnel et instinctif, mieux c'est. J’étais alors passionnée par le portrait et par la photographie éditoriale ! J’étais toujours fascinée par les émotions que nous pouvons exprimer avec un simple matériel visuel.
Je travaille également avec d'autres créatifs comme les maquilleurs, les stylistes et bien sûr mes incroyables modèles ! Je suis extravertie et j'aime rencontrer de nouvelles personnes qui aiment les mêmes choses !

Est-ce que tu prépares tes shootings à l’avance ou tu laisses place à la spontanéité ?

Parfois, je fais des séances photo simples, mais la plupart du temps, je me prépare. Tout d'abord, je crée un moodboard sur Pinterest pour moi et pour toute l'équipe : les modèles, les maquilleurs ou les stylistes doivent savoir ce que nous faisons.
Nous préparons des vêtements, des idées de maquillage, etc. Je recherche également des lieux de shooting. J'ai sauvegardé mes lieux, je les vérifie souvent avant le shooting, pour voir s'ils sont adaptés aux photos. Je ne veux pas stresser l'équipe ou les clients avec des situations bizarres.
Et puis, le facteur le plus important, c'est la lumière. Si je travaille avec une lumière artificielle, je la teste toujours en premier, j'essaie différentes configurations et j'expérimente pour obtenir le résultat que je veux.
En dehors de la photographie, il y a aussi beaucoup de directions créatives dans mon travail. Mais je suppose que cela dépend du type de photographie qu’on choisit.

Tu as utilisé la LomoChrome Metropolis, qu’en as-tu pensé ?

J'ai réalisé trois mini-séries dans des conditions d'éclairage différentes, ce qui me permet de voir les vibrations de cette pellicule. J'ai décidé d'utiliser 400 ISO parce que mon premier shooting a eu lieu dans le métro, donc j'avais besoin d'une sensibilité accrue. J'adore le concept flexible du choix de l'ISO.
Je trouve la LomoChrome Metropolis super cool. Les couleurs délavées et le look urbain se sont révélés incroyables ! Je voulais l'essayer depuis quelques mois alors grand merci encore.

Quels sont tes aspects préférés de cette pellicule ?

J'adore le résultat des éléments métalliques ! L'aspect général du film est edgy, rude même à cause de la désaturation et j'aime ce côté dramatique de mes images. J'ai déjà prévu que la prochaine fois, je le testerai avec des néons.

As-tu d’autres projets à venir que tu aimerais partager avec nous ?

Maintenant, j'aimerais me concentrer sur deux projets :
Le premier est plus expérimental, j'aimerais créer une série d'éditoriaux analogiques qui ont un look légèrement différent. Jouer avec l'exposition, les différentes pellicules, les méthodes de développement et les effets que je peux obtenir directement dans l'appareil photo pour créer quelque chose d'intéressant pour moi et en même temps faire plus de photographie de mode, ce sur quoi j'aimerais me concentrer à l'avenir.
Mon deuxième projet est de commencer une série d'autoportraits. Je veux essayer de m'exprimer à travers des photos, et c'est seulement à ce stade de mon parcours photographique et personnel que je me sens prête à le faire.

Pour découvrir plus de photos d'Ania, vous pouvez visiter son Instagram.

Retrouvez la LomoChrome Metroplis dans notre Boutique en ligne.

2022-07-16 #équipement #Gens