Les créations surnaturelles de Dorian Feraud avec le Diana Mini

Le photographe Dorian Feraud nous offre des photos argentiques extraordinaires faites avec le Diana Mini ! Ces clichés ressemblent à des peintures et sont conçus avec beaucoup de dévouement et de réflexion. Dorian aime tout ce qui est hors du commun et singulier, cela se reflète dans ses créations photographiques. Découvrez-en plus sur lui, sa pratique et son histoire avec la photographie à travers son interview !

Photo prise par Dorian Feraud avec le Diana Mini.

Bonjour Dorian et bienvenue pour la première fois dans notre Magazine ! Pourrais-tu te présenter à notre Communauté ?

Bonjour, tout d’abord merci beaucoup pour votre invitation. Je m’appelle Dorian Feraud j’ai 24 ans et je suis photographe depuis 9 ans. J’ai fait des études de photographie à l’École de Condé de Lyon. Elles se sont finies il y a 3 ans. Depuis je pratique mes deux passions : moniteur de ski l’hiver et photographe le reste de l’année. Je reste, pour la plupart du temps, dans mes montagnes du Vercors qui me tiennent beaucoup à cœur.

Comment définirais-tu ta photographie ?

Je dirais que ce n’est pas une photographie dite « commerciale ». Ma photographie est ma meilleure manière d’expression. Elle est d’abord thérapeutique, c’est un questionnement sur le monde qui m’entoure et sur ma place dans celui-ci. Elle est aussi un questionnement sur la photographie en elle-même, sa matière, sa représentation et son support. C’est une photographie viscérale qui fait partie entière de mon existence.

Photos prises par Dorian Feraud avec le Diana Mini.

Qu’est ce qui t'inspire ?

Mon inspiration vient principalement du monde de la photographie. Je suis inspiré par beaucoup de photographes différents, par leurs pratiques et/ou leurs esthétismes. Le travail de Julien Magre ou Denis Roche m’inspire beaucoup par rapport à leurs pratiques quotidienne de la photographie, comme si l’appareil était un prolongement de leurs corps. Pour ce qui est de l’esthétisme, je suis énormément inspiré par le travail de Théo Elias ou même Antoine d’Agata, le grain, le flou ou la matière sont très importants dans leurs travaux. La peinture m’inspire également, Vyacheslav Belov fait partie de mes inspirations du moment. J’aime beaucoup la peinture impressionniste ou le symbolisme. Pour finir, je dirais que la montagne est avant tout ma plus grande source d’inspiration ; la poésie qui se dégage lorsqu’elle est recouverte de sa brume est inexplicable.

Tes clichés sont très différents de ce que nous pouvons voir d’habitude, quel est ton processus pour photographier ?

Mon processus est en perpétuelle évolution. J’essaie de trouver plusieurs procédés qui permettent de révéler la matière photographique avant le sujet. Pour moi ce qui est important c’est de révéler une chose, une matière qu’on ne voit pas à l’œil nu, avec un appareil photo. Cette révélation peut s’établir avec le traitement post prise de vue, avec la chimie, avec des développements plus ou moins réussis en argentique ou même avec des impressions sur de vieilles imprimantes en numérique. C’est pour quoi le choix de l’appareil est important. J’essaie de trouver des appareils qui ne sont pas trop technologiques, où la qualité n’est pas leurs points forts. Des appareils pour enfants peuvent parfois faire l’affaire. Le plus important pour moi est la retouche : c’est là où se passe la découverte d’une nouvelle photographie.

Photos prises par Dorian Feraud avec le Diana Mini.

Que conseillerais-tu aux personnes qui sont à la recherche de leur style photographique ?

Je leur conseillerais d’apprendre l’histoire de la photographie. D’après moi c’est un processus nécessaire pour avoir son style photographique. Il faut connaître l’histoire, les différents mouvements, les différents styles esthétiques et ainsi piocher dans chaque corpus de grands photographes et ensuite faire à sa sauce. Ma pratique est très personnelle et très introspective, donc je pourrais rajouter qu’il faut aussi apprendre à se connaître, à ressentir ses émotions et savoir ce qu’on veut transmettre au spectateur. Ne pas avoir peur de dévoiler ses émotions, plus elles sont personnelles plus elles seront universelles.

Tu possèdes le Diana Mini, que penses-tu de cet appareil ? Qu’est-ce qu’il t’apporte pour ta pratique ?

J’aime beaucoup cet appareil. On peut l’emmener de partout, il est petit et se glisse facilement dans une poche. Le fait qu’il ne soit pas forcément précis et qu’il n’ait pas une optique optimale est un point fort dans ma pratique photographique. Cet appareil laisse place au hasard, on peut découvrir des images qui n’ont rien à voir avec la prise de vue, des surexpositions que l’on n’avait pas prévues, des vignetages pas voulus, ou même des cadrages incertains. C’est un appareil que je prends tout le temps en voyage pour des prises de vue à la volée et je suis toujours surpris des photographies qui en ressortent. Il est en total accord avec ma pratique photographique.


Pour voir plus de créations de Dorian rendez-vous sur son compte Instagram et son site.

Vous pouvez retrouver le Diana Mini sur notre Boutique en ligne.

2022-06-18 #équipement #Gens

Lomography Diana Mini & Flash Half-frame & Square Camera

Le Diana Mini utilise de la pellicule 35mm et produit de sublimes clichés lo-fi. L'appareil vous laisse choisir entre le format carré et le demi-format. Il est également doté d'un mode Bulb qui vous permettra de réaliser des photos en longue exposition avec de folles traînées lumineuses !

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