La photographie mélancolique de Cecilia

Chez Lomography, on adore découvrir les univers uniques qui caractérisent les photographes de notre communauté. Cecilia est une artiste musicale et photographe française dont les clichés attirent instantanément l'attention, de par leur mélancolie et leur singularité. Aujourd'hui, elle nous parle de son expérience et de ses pellicules et formats de prédilection.

Bonjour Cecilia et bienvenue dans notre magazine en ligne ! Pourrais-tu te présenter, ainsi que ton parcours photographique ?

Bonjour, et merci à vous pour l’invitation ! Je suis la moitié du duo darkwave / électronique Echoberyl. Il y a bientôt trois ans, je me suis formée aux bases de l’argentique lors d’un stage de 16mm à L’ETNA (Montreuil). Juste après, j’ai eu mon premier appareil argentique : le début d’une passion dévorante ! Je n’ai cessé d’explorer en expérimentant pellicules, filtres et objectifs jusqu’à trouver mon identité visuelle. Un univers onirique, empreint de douceur, parfois étrange et sombre. J’ai utilisé la pellicule LomoChrome Metropolis pour les visuels du troisième album de mon duo électronique, et ai réalisé un premier film photographique nommé “La Jeune Fille et le Miroir” (2022). La photographie argentique s’inscrit pour moi dans une exploration artistique et personnelle.

Tu réalises beaucoup de portraits. Quelles sont tes motivations derrière le choix de ce format ?

J’ai toujours été attirée par les portraits, que ce soit dans la peinture ou la photographie. Je peux rester fascinée par un regard, une expression, un détail en me demandant ce qui s’y cache. En tant que photographe, je n’ai pour l’instant photographié que mes proches et j’apprécie beaucoup ce moment d’échange. Je me laisse inspirer par une personnalité, une énergie. Je me projette et rêve aux clichés que l’on pourrait créer ensemble. Il m’arrive aussi régulièrement d’avoir envie de photographier des gens que je rencontre au hasard, mais je n’ose pas forcément leur proposer (c’est quelque chose que je souhaite développer). J’aime également raconter des histoires à travers la photographie, en m’inspirant notamment de l’univers des contes, et cela implique le format du portrait.

Parmi les pellicules Lomography auxquelles tu t'es essayée - LomoChrome Purple, Metropolis et Potsdam Kino - laquelle préfères-tu et pourquoi ?

Sans aucun doute la LomoChrome Metropolis, que j’ai déjà beaucoup utilisée. J’ai tout de suite eu un coup de cœur pour cette pellicule à l’atmosphère unique. Elle est douce, irréaliste. Elle me fait penser à la peinture impressionniste, et je la trouve parfaite pour des portraits oniriques.

Si tu devais choisir deux images réalisées avec du matériel Lomography t'étant particulièrement chères, lesquelles serait-ce et pour quelles raisons ?

Cette photographie est reliée à un voyage que je n’oublierai jamais : l'île de la Réunion. Mon ami et moi venions juste d’arriver sur le belvédère du Maïdo. Mais nous étions arrivés un peu trop tard, le brouillard ayant déjà presque envahi le Cirque de Mafate. J’ai juste eu le temps de prendre cette photographie, puis tout est devenu invisible. Ces quelques
secondes d’émerveillement restent gravées dans ma mémoire.

Avant d’acheter mon Pentax Asahi, je me suis essayé aux Lomography Simple Use. Cette photographie est une des premières que j’ai faite, et j’ai été très surprise par le résultat ; on dirait qu’elle sort d’un livre de contes. La photo a été prise dans un endroit où je jouais beaucoup étant enfant, et où je m’inventais des histoires et des aventures.

As-tu des projets particuliers en tête ?

Je suis en train de développer un projet mêlant littérature gothique et photographie argentique. J’aimerais également refaire un film photographique.

Retrouvez et suivez le travail de Cecilia sur sa lomohome et son compte instagram !

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