Vinaigre Blanc, une ville et deux pellicules "Color Negative"

Vinaigre Blanc est un jeune photographe français. Adepte de la photo argentique, il aime capturer des moments de vie et les retranscrire à travers son objectif.
Cette fois-ci, Vinaigre Blanc sort de sa zone de confort, part de Paris direction Istanbul, ville dans laquelle il sillonne les rues avec deux pellicules Lomography, la Color Negative 100 et la Color Negative 800. Il nous parle de son voyage !

Bonjour Vinaigre Blanc, nous sommes ravis de t'accueillir dans le magazine Lomography pour la première fois ! Peux-tu nous parler un peu de toi ?

Coucou, je suis un photographe parisien, plutôt accès sur le portrait et la photo de rue, l’humain est très clairement au centre de ce que je fais. Paris est mon terrain de jeu, en partant à Istanbul j’étais curieux de voir comment mon œil s’adapterait à un nouvel environnement. Je n’avais jamais fait de la photo de rue en dehors de ma ville. C’était un vrai régal.

Comment es tu arrivé à faire de la photo argentique?

Deux ans maintenant que je me suis lancé dans cette aventure. J’ai commencé en commandant un lot de 20 appareils sur internet comme toute personne raisonnable qui commence une activité pour la première fois. Depuis, j’ai toujours un appareil avec moi.

Quels ont été tes projets photos ces derniers mois ?

J’ai envie de pousser ma photo un peu plus loin que simplement prendre des photos et poster les scans sur les réseaux. En ce moment je commence la création d’un zine sur ce que j’ai pu réaliser à Istanbul et j’ai le sentiment qu’à chaque échange que j’ai avec d’autres photographes sur leur travail ou le mien ils m’ouvrent des portes de mon esprit que je n’avais pas vu. Je vais donc passer plus du temps à parler. Parler c’est bien.

Tu as testé deux pellicules, la Color Negative 100 et la Color Negative 800 où et comment as-tu choisis de les shooter ?

Je marchais toute la journée dans les rues, évidemment j’ai une petite préférence pour la vieille ville, tout autour du Grand bazar, plein de couleurs, plein de gens, plein d’odeurs. La Color Negative 100 parfaite pour une journée avec un peu de soleil, puis la Color Negative 800 quand le soleil commence à se cacher. C’était la première fois que je faisais de la Color Negative 100 et que ce soit au flash ou en lumière naturelle, le rendu des couleurs me plaît trop.

Tu as shooté beaucoup de moments de vie, est ce qu'on peut dire que c'est ta "patte" en tant que photographe?

J’adore regarder les gens dans la rue, très souvent je loupe des photos parce que j’oublie. Je contemple les scènes, j’essaye de comprendre les interactions, les vies de chacun. La photo me sert d’excuse pour trainer un peu dans les rues au final.

Quelles sont tes photos préférées de cette sélection, et pourquoi?

Mes préférées sont celles dans le marché. Le monsieur assis sur les cartons de livraison pour tous les magasins de la rue, je l’adore. Des qu’il y a du rouge, ça me plaît souvent. La scène du monsieur qui déjeune en plein milieu du bazar et qui regarde ce qui se passe autour de lui, beaucoup d’éléments dans la photo et pourtant mon œil va uniquement sur lui et seulement après je fais une lecture de la scène entière. Evidemment je ne sais pas expliquer la raison, le phénomène, mais j’aime bien ça.

As-tu des conseils à donner à la communauté pour shooter ces pellicules ?

Attendez le soleil pour la Color Negative 100, avec une belle lumière les couleurs sont beaucoup trop sympas. Si vous pouvez régler vos ISO sur votre boîtier, testez la Color Negative 800 à 1600 ISO (sans oublier de préciser au labo) et profitez pleinement de shooter les lumières de la ville en pleine nuit.

Quels sont tes projets photo pour la suite ?

J’ai envie de faire plein de tirages, on verra sûrement bientôt des tirages des photos d’Istanbul que je n’ai pas encore dévoilé ;)

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Pour suivre son travail retrouvez le sur son Instagram

2023-04-06 #Gens #lieux