Community Amigo : Olivier Gimeno (olivier_g)

Pour notre Lomographe olivier_g, l’argentique a un coté intemporel. Avec l’argentique, il y a quelque chose de tangible, d’organique, et ça plaît ! Faites la rencontre d’un Lomographe en or !

Nom : Olivier Gimeno
LomoHome: olivier_g
Ville : Vaison-La-Romaine
Âge : 34 ans

Hey ! Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?

Bien sur, je m’appelle Olivier, j’ai 34 ans, j’aime la photographie (quel scoop !), les films de Pedro Almodovàr (entre autres réalisateurs), le rugby (à 15, même si je m’intéresse de
plus en plus au jeu à 13), la Guinness, voyager, errer dans la nature, passer du bon temps avec mes potes, boire du café, courir, découvrir, apprendre…Coté musique, je suis un fan de Johnny Cash, des Foo Fighters, des Creedence Clearwater Revival, de Rammstein, des Cranberries, de Nine Inch Nails, ainsi que de plein d’autres groupes (je ne vais pas tous les citer)… Je travaille actuellement comme opérateur de production dans un laboratoire qui fabrique des compléments alimentaires, et ce depuis quatre ans et demi.

Depuis combien de temps es-tu Lomographe ?

Cela fait quatre ans maintenant… J’ai connu la Lomography complètement par hasard, en 2011, lors d’un voyage au Canada… Par contre, concernant la photographie argentique, je la pratique depuis plus de 20 ans. Cela a commencé lorsque mes parents m’ont offert mon tout premier appareil photo (je devais avoir 12 ou 13 ans, je ne me souviens plus très bien…)

Quels sont les appareils photo que tu as ?

Alors, commençons par les appareils de chez Lomography : je possède un Diana Mini, un Diana F+, un Holga 135, un Holga 120 N, deux «La Sardina» (une version Domino et une version DIY), un Lomo LCA+, un Fisheye one et un ActionSampler. Pour le reste, je possède un Olympus OM-10, un Canon EOS-3, un Canon Ftb, un Canon AF 35 ML, un Olympus XA-2, un Olympus MJU II, un Nikon EF 500 SV, un Olympus Trip AF S-2, et un Canon Prima Mini. Je possède également un Fuji Instax Mini, et un petit appareil jouet, demi format, «Golden Half». (ps : je n’ai jamais eu d’appareil photo numérique, pas même sur mon smartphone, puisque je n’en possède pas non plus).

Peux-tu nous raconter ton expérience avec ces appareils photo ?

Mon tout premier premier appareil fut le «Olympus Trip AF S-2», c’est avec celui-ci quej’ai effectué mes premiers clichés. Il s’agit d’un appareil on ne peut plus simple, «point & shoot», entièrement automatique. Je l’ai utilisé pendant des années, ou j’ai photographié et accumulé bon nombre de souvenirs… Malheureusement, j’ai perdu quasiment tous les tirages et les négatifs de l’époque… Damn it !! Ensuite, des années plus tard, j’ai récupéré un réflex «Olympus OM-10», avec plusieurs objectifs, et équipé de l’adaptateur manuel des vitesses, (on passe donc ici à une prise de vue entièrement manuelle). Avec cet appareil, j’ai effectué des centaines de clichés, durant plusieurs années, je l’ai emmené dans plusieurs voyages, et il ne m’a jamais lâché, c’est un fidèle compagnon de route, avec lequel j’ai beaucoup appris. Mon premier appareil Lomography fut le Diana Mini, je l’adore, il est tout mimi, et j’aime
le format carré. Je l’ai trimballé partout dans ma besace durant longtemps, et, les gens sont souvent intrigués lorsque vous avez ce drôle d’objet autour du cou. C’est grâce à cet
appareil que j’ai fait effectué mes premiers pas dans la Lomography. Pour finir, je dirais que j’ai un gros faible pour le Canon AF 35 ML, je l’ai emmené avec moi lors d’un voyage en Espagne (comme unique appareil). Il est solide, bien construit, compact, l’objectif est de très bonne qualité, il est idéal pour la photo de rue. (Il peut être considéré comme un «Leica du pauvre»).

Quel est ton appareil Lomography préféré ? Et Pourquoi ?

Le Diana Mini, car c’est par lui que tout a commencé. Je me trouvais dans une boutique, à Montréal, une boutique qui vend des objets «tendance», «fashion», notamment des vêtements et des chaussures… Et, c’est alors que je remarque, dans un coin du magasin, une pile de boites colorées à dominante bleue… Il s’agissait de plusieurs Diana Mini, exposés là, au beau milieu d’autres articles divers. Intrigué, je m’approche, et découvre alors qu’il s’agit d’un appareil photo, argentique qui plus est ! Je ne l’achète pas, mais sitôt rentré là ou je logeais à Montréal, je vais sur internet pour voir ce dont il s’agit, et c’est comme ça que je découvris le monde de la Lomography. Je me souviens avoir passé des heures devant mon écran, fasciné par cette façon d’envisager et de pratiquer la photographie, les doubles-expositions, le vignetage, les couleurs saturées, le traitement croisé… Et j’ai surtout découvert toute une foule de clichés et de lomographes qui m’ont tout de suite emballés ! Le concept de la Lomography m’a immédiatement séduit. Et, ça fait plaisir de voir qu’il y a encore des fondus de l’argentique ! Je rentrais en France quelques jours plus tard, et, l’une des premières choses que j’ai fais, c’est de commander un Diana Mini, celui-là même que j’avais vu dans cette boutique à Montréal, la version «de base», noir et bleu. Sitôt reçu, j’ai chargé un film à l’intérieur, et j’ai débuté ma carrière de Lomographe.

A ton avis, pourquoi on continue de faire de l’argentique ?

Il y a plusieurs raisons à cela, je vais essayer de développer… Tout d’abord, parce que l’argentique a un coté intemporel… Un appareil photo argentique ne se démode pas, certains «vieux» modèles sont très prisés, et sont de bien meilleure qualité que certains modèles plus récents. (En numérique, l’appareil que tu achètes aujourd’hui, parfois assez cher, sera désuet dans cinq ans…) Ensuite, parce que j’ai l’impression que beaucoup de gens en ont un peu marre de la photo «parfaite», les appareils photos numériques modernes font de trop belles photos, sans défauts, sans grain… Avec l’argentique, nous somme de retour à une certaine authenticité, avec de la texture dans l’image, du grain, de la matière, il y a quelque chose de tangible, d’organique, dans la photo argentique, et ça plaît ! (Comme un disque vinyle plaît, parfois plus qu’un fichier mp3). L’effet de surprise, l’attente des résultats, la patience, le rendu, la difficulté parfois, le nombre limité de prises de vues, tous ces éléments font que l’argentique séduit, et continue de perdurer. Le numérique en comparaison, ça a un coté «facile», je shoote sans compter, je regarde mes photos dans l’instant, j’efface, je shoote de nouveau, l’acte photographique perd de sa valeur.

Quels sont les endroits que tu aimes photographier ?

Je n’ai pas d’endroit de prédilection, mais j’aime photographier tous les lieux dans lesquels je vais. J’aime essayer de capturer l’essence même d’un lieu, son atmosphère. J’adore
photographier les villes, tout comme des endroits désertiques et silencieux… Sinon, de par mon lieu d’habitation, j’aime me rendre au Mont-Ventoux pour faire des balades
photographiques, et par la même occasion, découvrir de nouveaux paysages.

Peux-tu nous parler un peu des photos que tu as choisies de nous montrer ?

Pas de problèmes !La photo n°1 est tout simplement la toute première «lomographie» que j’ai effectué. Sitôt mon Diana Mini acquit, j’ai chargé un film de 24 poses, Fuji Superia 400, et j’ai shooté ce film sur le thème «routes et chemins», et, ceci est la première vue. (ps : «routes et chemins» ne figure pas sur mon LomoHome… J’ai des millions de photos à scanner, et j’ai un peu la flemme!) Les photos n°2 à 6 sont des photos effectuées lors de pérégrinations avec mon Olympus OM-10. Durant des années, je n’ai utilisé que mon OM-10 (mon premier appareil réflex), et j’ai effectué bon nombres de clichés avec, de voyages, de découvertes… (dans l’ordre : Nice, Londres, Nord de l’Écosse, Copenhague, Alpes du Sud).
La photo n°7 est une photo effectuée à Madrid, avec mon génial Canon AF 35 ML, qui est l’outil idéal de la photo de rue. L’objectif est de très bonne facture, et j’aime la composition de ce cliché, ce vieil homme seul, les couleurs… (à noter, l’excellent rendu de la Fuji Provia 400X, une pellicule aujourd’hui disparue, ou presque, que j’ai beaucoup utilisé, car
son rendu est vraiment exceptionnel, les couleurs sont magnifiques…) La photo n°8 est tout simplement ma photo la plus populaire ! La photo n°9 est une photo de Raymond Sophocle, un playmobil solitaire et vagabond… Je travaille avec Raymond depuis quelques temps, et, j’envisage de lui consacrer une exposition un jour… Pour le moment, il est un peu à l’arrêt, les grosses chaleurs estivales lui pèsent un petit peu… (à noter, l’excellent rendu de la Provia 400X… encore!)La photo n°10 est une photo prise à Galway, en Irlande. Ce jour là, en fin de journée, les derniers rayons du soleil ont laissé passer une lumière de toute beauté… L’Irlande est un pays avec des lumières magnifiques… Et en photographie, la lumière ça compte, non ?

Peux-tu nous recommander les LomoHomes que tu aimes suivre ?

La question est difficile, car, tous les Lomographes ont leurs styles, du talent, et, j’en suis beaucoup ! J’ai de l’affection pour Weidong, car c’est le premier Lomographe à m’avoir accueilli, à m’avoir encouragé, à avoir «liké» mes photos ! Il ne s’en souvient probablement pas, mais moi je m’en souviens, et je lui suis reconnaissant. (Ce fut mon premier Lomo-Friend). J’ai eu la chance de rencontrer Marta (Marta1901) qui est une fille adorable, doublé d’une photographe très talentueuse, j’aime ses portraits tout en douceur. Sinon, j’adore les photos de oleman, wil6ka, Vici, suizidekid, superlighter, grazie… et plein d’autres !

2015-08-17 #Gens