Istanbul en Redscale vu par Vinaigre Blanc : plus qu'un voyage, un rituel
1Loin de la grisaille parisienne, des passants pressés et du tumulte des boulevards, Vinaigre Blanc tourne son objectif vers d’autres horizons. À Istanbul, il délaisse les visages familiers pour saisir la lumière, les reflets et les détails du quotidien. Sa série en pellicule Redscale XR 35 mm dévoile une ville apaisée mais vibrante, baignée de nuances chaudes où chaque instant semble s’étirer. Il capture un Istanbul contemplatif, à la fois calme et vivant, comme une après-midi qui ne finirait jamais.
Hello ! Contents de te revoir sur le magazine ! Quoi de neuf ?
J’ai acheté un Horizon ! L’appareil panoramique. Je vais essayer sur les toits, ça va être super. On s’en reparle dans six mois.
Je viens aussi de finir ma première pellicule avec mon ActionSampler — deux ans dans le boîtier — et j’aime tellement les photos. Je crois que je suis vraiment pro Lomography, en fait !
Qu’est-ce qui t’a donné envie de photographier Istanbul pour cette série ?
À chaque fois que je vais à Istanbul, je prends une pellicule Redscale. C’est comme un rituel — un rituel que je n'ai fait que deux fois certes, mais ça compte, d'accord ?
Je crois que la ville me plaît dans les détails ou les paysages, et c’est vraiment pas ce que j’ai l'habitude de capturer à Paris. Alors je cherche ailleurs, comme à Istanbul !
Y a-t-il un quartier ou un moment de la journée qui t’a particulièrement inspiré ?
J’ai eu une petite obsession goélands là-bas. J’ai fait une pellicule entière sur un ferry, avec les oiseaux qui dansaient au-dessus de moi. J’aime bien les grands écarts de lumière en Redscale.
Comment décrirais-tu l’atmosphère de la ville à travers ton objectif ?
À Paris, je ne vois que des visages. Alors qu’Istanbul me donne beaucoup plus à regarder : les couleurs, les détails, les traces de la vie.
Est-ce l’œil du touriste ou une énergie qui me correspond mieux ? Un peu des deux, je crois.
Pourquoi avoir choisi notre pellicule Redscale pour cette série ?
Je fais normalement de la Color Negative 100 et de la Color Negative 800 à Istanbul, pour la street et le quotidien. Mais j’avais envie d’une pellicule qui permette de s’arrêter davantage sur la lumière que sur les couleurs. Je trouvais ça plus sympa que de passer sur du noir et blanc.
Comment le rendu particulier de la Redscale a-t-il influencé tes choix de cadrage ou de lumière ?
C’est difficile pour moi : j’ai une photographie très humaniste, et je n’aime pas du tout le rendu pour la photo de rue comme je la pratique. Je savais cependant que je pourrais trouver des jeux d’ombres et de reflets avec l’architecture et l’eau du Bosphore. C’était un peu ma ligne directrice.
Y a-t-il un message ou une émotion que tu souhaites transmettre avec cette série ?
C’est la fin d’après-midi d’été.
Je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire, mais c’est comme ça que je le ressens. Et je n'ai pris aucune de ces photos en été, évidemment — sinon ce ne serait pas drôle.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut expérimenter avec la pellicule Redscale en street photography ?
Alors ! … Le conseil, ce serait de faire des recherches sur le rendu entre 50 et 200 ISO : je trouve que ça raconte pas du tout la même histoire.
Et surtout, bien comprendre que ça s’utilise comme une pellicule noir et blanc…seulement c'est orange et noir. C’est très trompeur de penser à la couleur en l’imaginant.
(Sous-exposez vos films, vous verrez, c’est super !)
Merci à Vinaigre Blanc d'avoir répondu à nos questions ! Pour découvrir son travail, n'hésitez pas à consulter son Instagram et suivre sa chaîne YouTube !
2025-10-29
#équipement #Gens #lieux
















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