Test de la LomoChrome Classicolor ISO 200 : différentes expositions à l’épreuve
2Tous les photographes sont d’accord : c’est la lumière qui façonne chaque image. Mais la lumière, elle, n’est jamais constante. Elle se déplace, change, et nous surprend sans cesse. La façon dont une pellicule réagit à ces variations définit véritablement son caractère... et c’est là que la latitude entre en jeu.
Chaque nouvelle pellicule soulève les mêmes questions : faut-il la shooter à sa sensibilité nominale, surexposée ou sous-exposée ? Alors, lorsque les premières LomoChrome Classicolor ISO 200 sont arrivées entre nos mains, nous n’avons pas résisté. Nous sommes sortis directement les tester : un stop en moins, un stop en plus et à la sensibilité d’origine, le tout dans les mêmes conditions de lumière et de développement. Le résultat ? Une pellicule étonnamment polyvalente.
Couleur
Chaque pellicule traduit la lumière à sa manière, avec ses propres teintes et nuances inattendues. Et lorsqu’on la shoote à une sensibilité différente de celle prévue, elle raconte de toutes nouvelles histoires chromatiques.
À ISO 100, la surexposition adoucit l’image, réchauffe les tons et crée une lueur nostalgique, presque passée au soleil. À la sensibilité nominale, la balance des blancs paraît plus neutre, fidèle à la réalité. Les couleurs gardent leur éclat, tout en donnant une impression générale plus apaisée. Passez à ISO 400 et le même décor se densifie : le ciel s’assombrit, les ombres s’étendent et les teintes gagnent en profondeur, pour un rendu plus dramatique.
Contraste
Chaque pellicule définit à sa façon la tension entre lumière et ombre. Modifier la sensibilité, c’est faire pencher cette balance et révéler de nouvelles dimensions de profondeur et de texture. Lors d’une journée bien ensoleillée comme celle-ci, ces différences sautent particulièrement aux yeux.
En surexposant à ISO 100, cette émulsion artisanale révèle de subtils détails colorés dans les buissons à l’arrière-plan, au prix de quelques hautes lumières légèrement brûlées sur le visage du sujet.
À ISO 200, on distingue encore les nuances de vert à l’arrière-plan. Les tons moyens s’affirment, et les hautes lumières comme les ombres s’équilibrent joliment, pour un rendu harmonieux.
En sous-exposant à ISO 400, c’est l’effet inverse : les ombres s’épaississent, les détails et les couleurs s’atténuent, et l’ensemble devient plus sombre, plus feutré, avec un contraste réduit. Mais cette sous-exposition dégage aussi un charme singulier : le ciel prend des teintes inattendues, modifiant complètement l’atmosphère de l’image.
La sensibilité que l’on choisit dès le départ pose discrètement les bases de tout le reste. La sensibilité nominale reste le point d’équilibre idéal — la manière dont la pellicule a été pensée pour être vue. Mais s’en éloigner, c’est ouvrir la porte à des résultats plus personnels, plus expressifs, qui façonnent peu à peu notre style.
Dès lors, le choix vous appartient : shooter à la sensibilité nominale pour un rendu équilibré, surexposer pour des images douces et oniriques, ou sous-exposer pour une intensité marquée. Chaque approche donne un résultat distinct, intentionnel et captivant.
Ce qui est sûr, c’est que la large latitude de la nouvelle LomoChrome Classicolor accueille toutes ces interprétations — que vous préfériez la clarté éthérée, l’équilibre naturel ou la profondeur dramatique.
Laquelle vous parle le plus ? Prenez une pellicule LomoChrome Classicolor ISO 200 et découvrez comment elle se révèle entre vos mains.
écrit par lynnyi le 2025-10-24 dans #équipement #tutoriels
















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