À l’essai : le Lomo MC-A 35 mm, discussion avec Frenchyfyl
6Nous avons confié un prototype du nouvel appareil photo Lomo MC-A 35 mm à @frenchyfyl et lui avons demandé de le tester à fond.
Photographe basé dans la Drôme, @frenchyfyl a embarqué l’appareil pour ses vacances à Sète. Entre portraits familiaux et balades au port, il a exploré la lumière, la profondeur de champ et la spontanéité de l’appareil dans un décor authentique et chaleureux.
Hello @frenchyfyl, bienvenue dans le magazine ! Pourrais-tu te présenter rapidement et nous parler de ton parcours ?
J'habite dans un tout petit village de la Drôme et je suis infographiste pour la presse locale. J'ai découvert Lomography en 2011 et je n'ai plus quitté la communauté depuis cet instant. J’aime tous les aspects de la photo argentique : les appareils dits “sérieux” (comme mon Leica M7), mais aussi de nombreuses “toy-cameras” avec lesquelles je m’amuse énormément. La philosophie de Lomography, “Don’t think, just shoot” me correspond très bien : le plaisir et la spontanéité avant tout !
Raconte-nous ton test de l’appareil : où l’as-tu emmené et qu’as-tu choisi de photographier ?
Lomography m’a parlé de ce nouveau projet en début d’été, alors que je m’apprêtais à partir en vacances. Ma réponse a été : “OK, mais il y a un problème : je m’en vais dans trois jours. Vous me laissez l’emporter ?”. À ma grande surprise, ils ont dit oui ! Du coup, une partie de mes prises de vue ont été faites dans mon village, des photos principalement familiales, et l’autre sur mon lieu de vacances, à Sète, une ville que j’adore !
J’aime l’authenticité de cette ville. Son port de pêche, en plein centre ville, fait partie intégrante de la vie des Sétois et les petits restos côtoient les énormes chalutiers et bateaux de pêche. On est très loin du côté “carte postale” touristique qui caractérise aujourd’hui les communes de bord de Méditerranée. À Sète, tout est vrai ! J’ai donc embarqué l’appareil dans une de mes promenades sur le port et j’ai shooté les bateaux.
Quelle a été ta première impression ? Comment décrirais-tu son caractère ou son style de rendu ?
Ma première surprise a été sa facilité d’utilisation, ce qui correspond bien à ma conception de Lomography. Avec son système de mise au point crantée, hérité du Lomo LC-A, on estime la distance en un coup d’œil et, du bout d’un doigt, on adapte rapidement le réglage.
La deuxième bonne surprise a été dans les six choix d’ouverture de l’objectif. Non seulement cela rend l’appareil plus adaptable à différentes conditions de luminosité ambiante, mais cela permet aussi d’avoir une action sur la profondeur de champ. Avec la grande ouverture, par exemple, j’ai trouvé qu’un portrait se détachait très bien du fond !
As-tu exploré différents types de prises de vue ? Qu’as-tu ressenti dans chacune de ces situations ?
Je vais être franc : je ne suis pas forcément la bonne recrue pour tester un matériel en profondeur ! Je n’ai pas cherché à le pousser dans ses retranchements pour tester tous les cas de figure. J’ai préféré l’utiliser comme s’il faisait déjà partie de ma vie depuis longtemps et je me suis fait simplement plaisir avec, sans réfléchir. Mais c’est peut-être ça le test le plus probant, non ? Car au final, je suis très content du résultat des photos !
Voilà, pour moi, un appareil photo qui s’intègre parfaitement à la pratique spontanée, au quotidien, de la photo, tout en offrant les caractéristiques et possibilités d’appareils premium. Le compromis idéal !
Y a-t-il eu des pellicules particulières où l’objectif s’est vraiment distingué ou t’a surpris ?
Pour mes tests, j’ai utilisé trois pellicules différentes de la marque Lomography : une Lady Grey ISO 400, une LomoChrome Purple, et la Color Negative 100.
La pellicule couleur, utilisée sur le port de Sète, a un rendu flamboyant ! Les couleur sont vives, nettes, et le très léger vignettage dans les coins dynamise les vues. J’adore !
J’aime aussi beaucoup de côté très sculpté du noir et blanc produit par l’appareil, même si je ne sais pas s’il est dû à celui-ci, ou à la pellicule, probablement à la combinaison des deux. Les noirs sont denses et les blancs vifs. C’est ce que j’attend des photos noir et blanc.
Quant à la purple, les photos prises en famille en bord de rivière sont chouettes, non ?
Y a-t-il une image en particulier où tu as eu le sentiment que l’objectif révélait tout son potentiel ?
La photo qui illustre parfaitement l’intérêt de pouvoir choisir son ouverture de diaphragme est celle prise sur le port, où on voit mon fils avec un appareil photo en main. Nous étions en terrasse de bistrot, et la luminosité ambiante ne m’obligeait en rien à choisir forcément une grande ouverture. C’est pourtant ce que j’ai fait, ce qui a eu pour effet de diminuer la profondeur de champ. Le léger flou du fond permet au sujet de bien se détacher.
Dans quels moments penses-tu être le plus tenté de l’utiliser à nouveau ?
Exactement comme le Lomo LC-Wide (qui est mon appareil fétiche), je pense qu’il est idéal pour la street photography, car il est très intuitif. J’y retrouve le même punch dans les images, ce qui est la caractéristique du courant lomographique. Si on y ajoute des fonctionnalités premium (comme le choix de l’ouverture), on obtient un appareil vraiment intéressant ! Bref, il n’est pas impossible que je l’achète… ;-)
Aurais-tu un conseil ou une impression à partager avec quelqu’un qui aimerait l’essayer ?
Un seul conseil : don’t think just shoot ! ;-)
Merci à @frenchyfyl d'avoir testé cet appareil photo et de nous avoir fait part de son expérience !
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écrit par alplvl le 2025-10-22 dans #équipement #Gens #point-and-shoot #lomo-mc-a
















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