Photographier et développer des pellicules à faible ISO avec la cuve de développement Lomo Daylight

Au bureau de Lomography Manille, nous avons sorti le Lomo LC-A+ 35 mm, photographié une pellicule Potsdam Kino B&W ISO 100, et développé le tout avec la cuve de développement Lomo Daylight ! Dans cet article, nous partageons notre expérience du développement maison de pellicules à faible sensibilité avec la cuve de développement à lumière du jour !

Photos par AJ Bajo prises avec le Lomo LC-A+ utilisant la Potsdam Kino B&W ISO 100, développées avec la cuve de développement Lomo Daylight

Appareil photo : LC-A+
Pellicule : Potsdam Kino B&W 35 mm ISO 100
Révélateur/Fixateur : Labo Rodinal, Ilford Rapid Fixer
Ratio de dilution : 1:50 (révélateur), 1:9 (fixateur)
Température : 20 °C
Durée/Méthode : 9 min 30 s, agitation pendant 30 s au début et à la fin, puis 10 s chaque minute

Photographier en extérieur et utiliser le flash

Nous nous sommes bien amusés à regarder les résultats obtenus par les membres de notre Communauté avec la cuve de développement Lomo Daylight. Pour pousser un peu plus les tests de cette nouvelle cuve, nous voulions voir quels résultats nous pouvions obtenir avec des pellicules à faible sensibilité et l’un de nos appareils de poche préférés, le LC-A+.

Nous avons pris soin de photographier en extérieur et d’utiliser le flash, surtout à l’intérieur, afin d’assurer une bonne exposition des sujets. Cela a très bien fonctionné pour les prises de vue rapprochées, comme les portraits. Et même s’il a un peu plu avant notre mini séance dans le parking, la pellicule Potsdam Kino s’est révélée fiable, offrant des images bien exposées et au bon contraste.

Photos par AJ Bajo prises avec le Lomo LC-A+ utilisant la Potsdam Kino B&W ISO 100, développées avec la cuve de développement Lomo Daylight

L’une de mes photos préférées de cette pellicule est sans doute celle de notre agent de sécurité, de dos, parce que son uniforme et son casque ressortent magnifiquement sur le fond. Nous le croisons souvent en entrant et sortant du bureau, alors c’est sympa d’avoir cette image de lui, même s’il préférait ne pas montrer son visage !

Photos par AJ Bajo prises avec le Lomo LC-A+ utilisant la Potsdam Kino B&W ISO 100, développées avec la cuve de développement Lomo Daylight

Après avoir vu les résultats de la Potsdam Kino, cela m’a rappelé un test que j’avais fait plus tôt cette année avec la Fantôme Kino B&W 35 mm ISO 8. Comme ces deux pellicules sont des films noir et blanc à faible sensibilité, c’était le moment parfait pour ressortir cette pellicule et comparer les résultats avec nos dernières photos Potsdam.

Une petite aventure Fantôme Kino 8

Pour la pellicule Fantôme, j’ai utilisé le LC-A+ et l’ai développée avec la cuve de développement Lomo Daylight. Même si j’ai rencontré quelques petits soucis pendant le processus, les résultats se sont révélés plutôt prometteurs, alors que je m’attendais à des images beaucoup plus sombres. J’ai pris la pellicule sans flash, en plein soleil, et l’ai développée sans compenser la sous-exposition, en utilisant de l’Ilfosol 3 avec un ratio de dilution de 1:9.

Comparée à notre test avec la Potsdam Kino, la Fantôme Kino offre un contraste beaucoup plus marqué grâce à sa très faible sensibilité. Les photos sont plus sombres, mais le grain semble plus doux et régulier.

Photos par AJ Bajo prises avec le Lomo LC-A+ utilisant la Fantôme Kino B&W 35 mm ISO 8, développées avec la cuve de développement Lomo Daylight

C’est une pellicule plus adaptée aux appareils manuels, mais le fait d’avoir obtenu des photos tout à fait correctes, avec une ambiance que je trouve charmante dans sa noirceur, me donne envie de tester de nouveaux réglages : utiliser le flash, compenser au développement… Il serait aussi intéressant de comparer les résultats avec la Babylon Kino ISO 13.

Des négatifs plus propres

Un autre point qui change par rapport à notre premier test réalisé plus tôt cette année, c’est à quel point cette pellicule ressort plus propre. Cette fois, nous avons pris le temps de nettoyer les négatifs en les rinçant à l’eau avec une goutte de savon liquide pendant quelques minutes, afin d’éviter les traces d’eau.

Globalement, nous avons passé un excellent moment à développer nos pellicules nous-mêmes avec la cuve de développement Lomo Daylight. Prochaine étape : développer davantage de pellicules noir et blanc avec différents appareils et stocks, et pourquoi pas enfin tenter le développement couleur !

Photos par AJ Bajo prises avec le Lomo LC-A+ utilisant la Potsdam Kino B&W ISO 100, développées avec la cuve de développement Lomo Daylight

Découvrez les coulisses et les dernières actualités de Lomography Philippines sur la page Instagram de Lomography Philippines !


Avez-vous déjà essayé de développer vos pellicules avec la cuve de développement Lomo Daylight ? Quels sont vos conseils pour l’utiliser ? Partagez-les avec nous ci-dessous !

écrit par sylvann le 2025-10-15 dans #équipement #tutoriels

Les articles les plus captivants