In the Frame : les jours de pluie

Dans notre série In the Frame, nous encourageons les membres de notre Communauté à laisser libre cours à leur créativité avec des thèmes photo mensuels que nous connaissons tous. Voyons ces thèmes sous un nouveau jour, explorons de nouvelles possibilités et créons de nouvelles expériences en photographie argentique !

Pour cette édition de notre série, nous invitons notre Communauté à capturer le temps pluvieux et maussade. Qu’a-t-il de fascinant, ce monde drapé de gouttes, qui nous pousse à explorer l’inconnu, à sortir et à profiter même des jours de pluie ?

Crédits: aciano, yokosima, kiralaktionov, filmphotocat & grandphilippe

Il y a un vrai risque à être dehors avec un appareil photo sous des averses ou même un léger crachin. On pense immédiatement au risque d’endommager définitivement nos appareils et nos pellicules, à l’inconfort de se déplacer sur des pavés mouillés dans les rues animées, ou au froid persistant qui nous dérange, nous faisant parfois préférer la chaleur d’un espace clos.

Lors des jours de pluie, nous rangeons souvent nos appareils et attendons patiemment un moment plus favorable. Mais il y a aussi beaucoup de romantisme dans ce temps. Mélancolie, nostalgie—lorsqu’on regarde des photos prises sous la pluie ou juste après, un certain sentiment de désir apparaît parfois de lui-même et nous saisit.

Crédits: themagickelly, sianma, fishmonkeycow & krakadaus

Il existe de nombreuses façons de photographier cette grisaille. Avant l’averse, le ciel couvert transforme plus que le paysage physique (on ressent le mouvement précipité, la légère panique avant les premières gouttes), puis vient le moment où la pluie cesse et où, parfois, les nuages laissent place à une journée plus lumineuse. Dans ces cas, le monde semble renouvelé, les couleurs encore plus vibrantes, comme lavées et purifiées.

Pour cette édition de notre série, nous invitons notre Communauté à créer quelque chose à partir de la pluie et à capturer leur environnement avant, pendant ou après l’averse. Quelles histoires peut-on raconter d’une pluie battante ? Comment nos environnements physiques et émotionnels se transforment-ils avec le changement du temps ? Voilà quelques questions que nous aimerions voir explorées à travers la photographie argentique !

Crédits: fossiant, mackiechartres, filmphotocat, lucilagramet & hutancahaya

À travers ce thème, nous souhaitons également mettre en lumière les membres de notre Communauté qui ont embrassé les jours de pluie—films accidentellement soupés inclus ! Que ce soit le monde perlé de pluie, les gouttes et flaques partout, ou les muses imprévues sous parapluie, nous adorons la façon dont vous avez capturé votre environnement, parfois dans des situations loin d’être idéales.

Pour vous inspirer et en savoir plus sur la photographie par temps gris et humide, vous pouvez consulter :

Depuis nos premières éditions de In the Frame, nous avons reçu des contributions de passionnés de photo qui ont également partagé les histoires derrière leurs images. Nous avons récemment eu l’opportunité d’échanger avec Sabina (@sabobo_woo), membre de notre Communauté, qui nous a parlé d’une de ses photos en double exposition florale. Nous remercions Sabina pour le partage de son travail ! Voici son image et ses mots.

Une étude de la mortalité

Crédits: sabobo_woo
Je m’appelle Sabina Tokadzhieva, 39 ans, je travaille actuellement dans l’informatique mais nourris une obsession intense pour la photographie. Je suis tombée par hasard sur la photographie argentique. J’ai trouvé du matériel de développement très bon marché dans une friperie locale et j’ai décidé de tenter le coup. J’en suis immédiatement tombée amoureuse—l’odeur des produits chimiques, les textures, et le processus manuel de développement de mes propres photos. Cela a changé ma façon de voir la photographie, la rendant plus personnelle et artistique. Cela me permet aussi de réfléchir davantage et de ralentir.
Je suis profondément fascinée par la mort et le concept de mortalité, ce qui inspire beaucoup de mes photos. Je pense qu’une grande partie de mon travail consiste à embrasser l’impermanence, l’éternité et le délicat équilibre entre la vie et la mort. Cela me donne aussi un sentiment de contrôle sur des choses que je sais très bien ne pas pouvoir contrôler.
J’ai réalisé cela par la double exposition. J’ai délibérément pris en compte que la deuxième image serait un blanc éclatant, avec des contours saillants issus d’un manuel de biologie, pour qu’elle ressorte lorsqu’elle est superposée à la première. Cela m’a permis de jouer avec le contraste et la composition.

Nous avons hâte de découvrir vos photos ! Pour les partager avec nous, n’oubliez pas d’utiliser le tag #intheframe et de raconter l’histoire derrière vos autoportraits ! Pour voir les contributions de la Communauté, rendez-vous sur #intheframe.

écrit par sylvann le 2025-10-13 dans #culture #Gens #in-the-frame

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