Une balade ensoleillée au cœur du 20ème arrondissement de Paris avec Antoine Pihen
5Photographe depuis toujours, Antoine Pihen a débuté en photographiant des paysages à couper le souffle, mais aujourd'hui c'est dans la pratique de la street photographie qu'il se sent le plus épanoui ! Découvrez ses clichés immortalisés au format 110, avec notre fidèle Lomomatic 110. Préparez-vous pour une balade dans son quartier qu'il affectionne, au cœur du 20ème arrondissement de Paris.
Bonjour Antoine et bienvenue sur notre magazine ! Peux-tu te présenter à notre communauté ?
Bonjour à toutes et tous, je suis Antoine Pihen, j’ai 32 ans et je vis dans le 20e arrondissement de Paris. Je suis photographe de rue et je travaille également dans le web marketing.
Depuis combien de temps fais-tu de la photographie ? Quelle place cette passion occupe-t-elle dans ta vie ?
J’ai toujours fait des photos même enfant avec des appareils jetables puis avec les premiers appareils numériques. Je dois avoir cette passion dans les gènes puisque mon grand-père, mon père et mes oncles sont adeptes de la photographie.
La photographie a réellement pris une place importante dans ma vie grâce à mes nombreux voyages à partir de 2015. J’ai eu la chance de visiter des régions où la nature est extraordinaire : Rwanda, Polynésie, Philippines, Seychelles, Cambodge, Slovénie, Madère… La photographie de paysage et de nature s’est donc imposée naturellement à moi.
Cependant, avec les années, j’ai commencé à ressentir un manque d'inspiration et une certaine lassitude dans cette pratique. Je crois d’ailleurs qu’Instagram y est pour quelque chose. En effet, voir tout le temps les mêmes photos des mêmes endroits m’a un peu fatigué des paysages. Les émotions étaient moins fortes. Conjointement, mon premier fils est né en 2023 et je me suis mis à photographier la vie quotidienne de mon quartier pendant mon congé paternité. La “street photo” a été une révélation et depuis, elle occupe une place immense dans ma vie !
Tu réalises beaucoup de street photographie, pour quelles raisons ? As-tu des conseils à donner à nos Lomographes qui souhaiteraient se lancer dans ce style de photographie ?
J’aime la street photographie car le terrain de jeu est infini et inattendu. Dès que je sors de chez moi, je tombe sur des personnages, des regards, des scènes de vie ou des détails qui m’inspirent. Avec la photo de rue, la beauté est partout et surtout dans la simplicité du quotidien. Je trouve aussi que les images de la rue provoque des émotions fortes et racontent davantage d’histoires. Enfin, cette pratique nous oblige à nous ouvrir aux autres et à devenir plus humain finalement.
Concernant les conseils pour se lancer en street photo, le premier est très bateau : il faut sortir et shooter encore et encore en testant. Il n’y a que comme cela qu’on progresse vraiment. Je pense aussi qu’il faut éviter les zoom et favoriser une focale fixe. Cela incite à se déplacer et créer des photos plus immersives et fortes. Enfin, pour commencer, je pense qu’il est plus simple d’avoir une approche de “pêcheur” plutôt que “chasseur”. Concrètement, on trouve un cadrage et on attend qu’un sujet intéressant se présente. Aller vers les autres est plus délicat lorsque l’on débute alors autant attendre le déclenchement au bon endroit au bon moment.
Tu as pu tester notre Lomomatic 110 pour la première fois, quelles sont tes impressions concernant cet appareil ? Que penses-tu du format 110 ?
Ce petit boîtier est très fun et simple à utiliser. J’ai beaucoup aimé prendre des photos sans réfléchir aux réglages, et me focus sur l’instant présent, celui que je souhaite capturer. De plus, il est si petit qu’il tient dans une poche et on peut le dégainer partout à chaque situation. Il a aussi attiré la curiosité des passants.
Concernant le format 110, sa première qualité réside dans la compacité des boîtiers. De plus, le grain prononcé sur les négatifs donne un certain caractère aux photos. Enfin, je ne sais pas si c’est lié à l’appareil photo où au format 110 mais les photos “loupées” donnent parfois des résultats intéressants et artistiques inattendus !
Que conseillerais-tu à nos Lomographes qui souhaitent également tester cet appareil ?
Il ne faut pas se prendre la tête et y aller au feeling en fonction de ce qui attire notre regard comme avec un point & shoot. Je pense que ce boitier est idéal pour celles et ceux qui souhaitent photographier leur quotidien, leurs amis, leurs sorties…
Quelle est ta photo préférée de cette série et pourquoi ?

Je dirai que mes photos préférées sont celles prises au marché un samedi matin ensoleillé d’hiver. Si je dois n'en retenir qu’une alors je garde celle où il y a une petite fille qui me regarde avec en plus une fuite de lumière qui apporte une touche artistique. J’aime aussi beaucoup celle de l’étalage de fruit avec 4 personnes et le sourire du vendeur. C’est la vraie vie de mon quartier.
As-tu des projets à venir que tu souhaiterais partager avec nous ?
Après une première exposition qui a dépassé mes espérances en novembre 2024, je réfléchis à une seconde exposition en fin d’année 2025 ou début 2026.
Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?
De continuer à m’amuser autant dans les rues de Paris, car c’est bien là l’essentiel. Mon rêve serait de sortir un jour un livre photo mais c’est un projet ambitieux qui nécessite une certaine maturité donc j’attends le bon moment lorsque j’aurai clairement identifié ma thématique et regroupé suffisamment d’images.
Merci à Antoine d'avoir répondu à nos questions. Pour retrouver le reste de son travail rendez-vous sur sa page Instagram, et restez à l'affût de sa prochaine exposition !
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