Image-Suthita Chanachaisuwan révèle la beauté des « moments volés » avec l'appareil photo Lomomatic 110
1 Share TweetImage-Suthita Chanachaisuwan a reçu sa première pellicule de son père lorsque qu'elle était au lycée. Aujourd'hui, elle continue d'expérimenter et d'explorer de nouvelles techniques, en partageant son travail sur sa page Facebook, 500daysofimage, et a récemment participé à sa première aventure avec le format 110 en compagnie de notre Lomomatic 110.
Dans cette interview, nous en apprenons plus sur les inspirations d'Image et la joie qu'elle trouve dans l'argentique, tout en mettant en valeur ses photos uniques. Plongeons au cœur de son histoire !
Bonjour, bienvenue dans le magazine Lomography ! Quand as-tu découvert la photographie argentique pour la première fois ?
J'ai découvert la photographie argentique au lycée lorsque j'ai trouvé le vieux Nikon F-301 de mon père avec un objectif Nikkor 50 mm F1.8, un ensemble complet ! C'est devenu mon premier appareil photo.
Ma première pellicule date de 2013, il s'agissait d'une Kodak Colorplus 200. À l'époque, le prix n'était que de 87 bahts (environ 2,50€), donc très bon marché ! Les gens n'utilisaient pas encore beaucoup Google Drive, alors je faisais développer les photos pour les enregistrer sur un CD ou une clé USB. Je pense que les CD coûtaient 2,50 bahts (70 centimes) à l'époque. Je me demande combien ils coûtent aujourd'hui.
Peux-tu nous parler du début de 500 jours d'image ?
J'adore le film (500) jours ensemble. Les couleurs, la cinématographie, les tenues, l'ambiance, tout est extraordinaire. Je suis également une grande fan de Zooey Deschanel. Le film ne suit pas une ligne de temps chronologique, et cela ressemble beaucoup à une prise de vue sur pellicule - au moment où vous voyez les photos développées, les moments ne sont pas nécessairement dans la ligne de temps de la vie. Je me suis donc dit que j'allais reprendre ce concept mais à ma façon, cette fois-ci c'est moi le personnage principal qui raconte son histoire !
Raconte-nous ta merveilleuse chanson intitulée Film. Qu'est-ce qui te l'a inspirée?
L'immersion dans une activité peut donner l'impression que celle-ci est facile. Je crois que tous ceux qui aiment la photographie voient parfois inconsciemment le monde comme une photo encadrée. C'est une chose à laquelle on s'habitue, n'est-ce pas ? De plus, dans la photographie argentique, il y a certains inconvénients, comme le fait d'avoir des prises de vue limitées et de ne pas pouvoir voir les photos tout de suite. À une époque, j'étais tellement méticuleuse dans mes prises de vue que j'en étais stressée. Au bout du compte, j'ai hésité et j'ai manqué plusieurs occasions de prendre des photos, et je l'ai regretté par la suite. Ensuite, j'ai eu la chance de travailler avec George-Tada Varich. Ce jour-là, il n'a utilisé qu'une pellicule, pas de numérique du tout. Il a pris chaque image sans hésitation, mais n'a pas non plus appuyé sur le bouton de l'obturateur sans réfléchir. Il y avait de la confiance dans chaque photo qu'il prenait, une croyance dans chaque image qu'il choisissait. Ce jour-là m'a beaucoup inspiré et j'ai complètement changé mon approche de la photographie. Après plusieurs années d'absorption de cette nouvelle perspective, la chanson « Film » a vu le jour.
Pourquoi choisis-tu de photographier en argentique à l'ère du numérique ?
Hmm, puis-je répondre à cette question de manière clichée ? Je pense que la pellicule a sa propre vie. On ne peut pas tout contrôler ; même si l'on utilise un appareil photo reflex et que l'on règle tout manuellement, il y a toujours des éléments qui échappent à notre contrôle. J'apprécie le fait de ne pas pouvoir voir cette partie, et de n'être confronté au résultat qu'au moment du développement de la pellicule. Mais j'ai aussi fait l'expérience de nombreuses pellicules complètement ratées ! Si je travaille pour un client, je dois emporter au moins deux appareils photo, peut-être un autre appareil argentique, ou un appareil numérique en guise de secours. Mais si je fais des photos dans le cadre d'un projet personnel, cela devient intéressant. C'est un bon exercice pour apprendre à gérer mes sentiments dans différentes situations.
Comment s'est déroulée ta première expérience sur pellicule 110 avec notre Lomomatic 110 ?
C'était amusant ! J'ai beaucoup aimé. Le chargement de la pellicule a été super facile. Il est également léger. J'ai pu photographier des chats, des amis, des mariages, des concerts, des paysages, des scènes de rue en marchant et faire des selfies.
Quel type de photographie pratiques-tu habituellement ? Quels sont les sujets sur lesquels tu aimes te concentrer ?
Je pense que mon style se rapproche davantage de la photographie de rue. Je n'ai pas de sujet spécifique en tête. Je photographie simplement ce à quoi je ne peux résister à ce moment-là, souvent des chats. Je suis l'esprit de la chanson « Film ». Si je ressens quelque chose, je l'immortalise. C'est tout.
As-tu une photo préférée parmi celles que tu as prises avec le Lomomatic 110 ?
Celle-ci. Je commencerai par dire que j'aime beaucoup la pellicule Metropolis. J'utilise généralement le format 35 mm. D'après toutes mes expériences, la Metropolis capture magnifiquement les arbres et la nature. J'ai eu l'occasion d'aller à Khao Yai et j'ai gardé cette pellicule pour la photographier là-bas. Je n'ai pas été déçue.
La plupart de tes photos sont axées sur la vie de tous les jours. Peux-tu nous faire part de moments amusants ou mémorables lors de ces photos ?
Le moment plus amusant a été lorsque j'ai photographié avec mes amis proches, la première et la dernière pellicule. La première pellicule a été prise le jour où mon amie nous a apporté les cartes d'invitation pour le mariage de son frère, et la dernière pellicule a été prise le jour du mariage. C'était génial !
Selon toi, qu'est-ce que la photographie a apporté ou changé dans ta vie ?
Je pense que la photographie m'a permis de voir le monde d'une manière différente. Certaines images m'aident à comprendre mes sentiments à travers le viseur. J'ai appris à mieux me connaître. Cela me permet de passer du temps seule, sans distraction, sans pour autant me sentir seule. Je trouve cette activité apaisante, elle nous permet de ralentir un peu, de nous reposer l'esprit, et nous obtenons un résultat unique que personne d'autre au monde ne possède ! La photographie est comme des vacances pour votre esprit, et les photos que vous obtenez en sont les souvenirs !
Si tu devais choisir l'une de nos 10 règles d'or, laquelle résonne le plus en toi ?
La règle numéro 3 : « Lomography n'est pas une entrave à votre vie, mais fait partie de celle-ci ».
Les photos que j'aime le plus sont celles que je n'ai pas planifiées à l'avance ou auxquelles je n'ai pas réfléchi. Les photos prises sur le vif sont de véritables événements, de véritables histoires. J'aime les appeler des « moments volés ». C'est comme dérober un moment de notre vie. La spontanéité est la clé ! Si j'appuie sur le déclencheur, c'est parce que je ressens quelque chose à ce moment-là.
Enfin, as-tu un message à adresser à la communauté Lomography ?
Merci à tous de m'avoir suivie et d'avoir lu jusqu'ici ! Je suis ravie et reconnaissante de pouvoir communiquer avec vous par le biais de la photographie. Et puis-je partager un peu de ma chanson « Film » ? En voici un extrait : Si je ressens quelque chose, je le capturerai, à partir d'aujourd'hui, je n'aurai plus peur. Je souhaite à tous de la joie dans la photographie !
Merci à Image-Suthita pour avoir partagé son inspiration photographique avec nous ! Vous pouvez suivre son travail sur sa page Instagram , Facebook et YouTube.
écrit par aomschll le 2025-01-10 dans #équipement #Gens #vidéos
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