Eelco Wortman : Immortaliser la beauté du quotidien avec l’Atoll Ultra-Wide 2.8/17 Art Lens
Chacun de nous a ses propres routines quotidiennes, plats réconfortants, lieux préférés, et ainsi de suite. Une fois que nous apprenons à prêter attention à ces plaisirs souvent négligés, un nouveau monde de beauté s’ouvre devant nos yeux.
Nous avons discuté avec le photographe néerlandais Eelco Wortman, qui a emmené l'Atoll Ultra-Wide 2.8/17 Art Lens lors d’une promenade, accompagné de la pellicule Lomography Color Negative 800. Il nous a parlé de la façon dont il a découvert son propre style en photographie de rue et de sa fascination pour la vie telle qu'elle est – authentique et brute.
Salut Eelco ! Peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?
Je suis Eelco Wortman, photographe freelance autodidacte. J'ai commencé à faire de la street photography en 2015, et c'est à partir de là que j'ai développé mon style. Très vite, j'ai commencé à travailler pour des marques et à faire des projets commerciaux.
Depuis 2021, je me suis tourné vers des projets plus longs et le photojournalisme. Mon premier grand projet, Life On Hold, a été publié et primé ; il raconte l'histoire de 25 familles ukrainiennes qui se sont installées aux Pays-Bas après avoir fui la guerre.
Même si je fais beaucoup de choses différentes, la photographie de rue reste ma passion première et c'est toujours vers elle que je reviens.
Peux-tu nous parler des endroits et des histoires derrière les photos que tu as prises avec l’Atoll Art Lens ?
Je ne me suis pas concentré sur des lieux spécifiques ou des histoires particulières. En dehors des projets pour lesquels je suis commandité, je photographie simplement ce qui m’entoure. Je ne sors jamais sans un appareil photo et je capture tout ce qui m’inspire ou me fascine. Les images prises avec cet objectif proviennent de balades et de journées à travers les Pays-Bas, la Belgique et la Pologne.
Tu as habituellement une approche plus étroite et intime de tes sujets, en mettant l'accent sur des détails et gestes précis. Comment as-tu abordé la photographie avec le grand-angle de 17 mm de l'Atoll ?
En général, je travaille avec des focales de 35 et 50 mm, où je me rapproche des sujets pour créer une histoire plus intime et détaillée. Je dois avouer que le 17 mm est un peu plus large que ce à quoi je suis habitué. J'ai essayé de me rapprocher plus que d'habitude. Quand j’utilise un grand-angle, comme le 35 mm, j’essaie toujours de remplir le cadre, que ce soit avec plusieurs sujets, des lignes directrices ou des éléments abstraits. Avec l’Atoll, qui est ultra-large, j'ai gardé cette approche à l'esprit.
Dans le court-métrage Geluk, tu dis, “Mon cerveau est toujours en marche.” Penses-tu que la photographie de rue est surtout une question d’observation attentive ?
Le documentaire s'appelle Geluk, ce qui signifie bonheur. Un jeune réalisateur talentueux m'a demandé de participer à ce projet. Quand je dis que “mon cerveau est toujours en marche,” je veux dire que j’ai une pensée constante, qui ne se calme jamais. La photographie de rue me plonge dans un état méditatif où je peux vraiment vivre l'instant présent et me concentrer sur ce qui se passe autour de moi. Alors que je trouve difficile de me concentrer dans la vie quotidienne, lorsque je prends des photos, je peux maintenir mon attention plus longtemps. C’est probablement ce qui me rend heureux.
Je pense que vivre l'instant présent et être un bon observateur sont essentiels en street photography. Les moments que tu souhaites capturer se produisent en un instant fugace, qui est souvent déjà passé avant que tu aies le temps de déclencher.
Des projets futurs à partager avec nous ?
Je continue simplement à faire ce que je fais. Je crois que 'la beauté est partout autour de toi,' et c'est pourquoi j’aime capturer la vie quotidienne telle qu'elle est. C’est quelque chose que je ferai toujours. Je vais essayer de voyager autant que possible, découvrir le monde, travailler sur des commandes, et je pense à me lancer dans un nouveau projet à long terme. J'ai vraiment envie de me concentrer davantage sur le travail documentaire et photojournalistique.
Merci d'avoir partagé ton histoire avec nous, Eelco ! Pour suivre son travail, retrouvez-le sur Instagram? ou sur son site web.
écrit par kylavillena le 2024-08-14 dans #équipement #Gens #vidéos
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