Nouveaux venus chez Lomography : plongée dans l'univers photographique de @rangervert

Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous présenter Florian (@rangervert), un passionné de photographie argentique qui réside à Paris, mais dont les racines sont profondément ancrées en Bretagne. Âgé de 33 ans, il partage son temps entre ces deux régions, trouvant dans chacune d'elles une source inépuisable d'inspiration. "Apprendre, découvrir, réaliser et partager sont les mots qui pourront sommairement retraduire ce qui me mobilise à titre personnel et m'amène à me passionner à des choses plus ou moins communes : danser, apprendre le roumain, les vins, rénover des souliers en cuir, la sape et... la photographie argentique", confie-t-il.

Crédits: rangervert

Florian a découvert sa passion pour la photographie en 2019 lorsqu'il a reçu un Canon EOS 2000D pour immortaliser un voyage tant attendu.

"Sale idée, puisqu'avec cet appareil, la photographie m'émerveille. A la fois comme médium d'observation active, comme production artistique et comme prétexte à aller voir, rencontrer, discuter, partager, se remémorer. Je suis alors centré sur la photographie de paysages, que j'envisage purement comme un loisir et un plaisir."

En 2023, il plonge dans l'univers de l'argentique, séduit par le caractère et la chaleur des photos de ce format, qu'il découvre grâce aux œuvres de Lomographes comme @duffman, @yago56, et @bebopbebop. "Impossible d'en démordre, je suis fasciné par des photos comme celles de ces artistes parmi tant d'autres."

Crédits: rangervert

Le premier appareil argentique de Florian était le Mamiya RB67, qu'il décrit comme "un tank, un appareil photo moyen format entièrement mécanique conçu pour la photo de portrait, mais que j'utilise joyeusement pour la photographie de paysage, avec les photos époustouflantes que cet appareil est en capacité de produire". Plus tard, il récupère un Minolta X-500 ayant appartenu à son grand-père, qu'il utilise désormais fréquemment.

"C'est à ce jour l'appareil que j'utilise le plus et qui m'a permis de m'investir pleinement dans la photo argentique. Et je suis heureux de pouvoir utiliser avec autant de joie un appareil que mon grand-père a utilisé avec la fierté et l'enthousiasme que je lui connais."

La photographie occupe une place importante dans sa vie, l'accompagnant dans ses explorations urbaines et ses projets artistiques, particulièrement en photo de rue. Elle lui permet de travailler et de construire quelque chose par lui-même et pour lui-même, en dehors de toute considération lucrative ou professionnelle stricte.

"Je la pratique via la street photography, qui constitue mon objet photographique principal et occupe le centre de mes projets artistiques. Je tiens à ce qu'elle n'occupe pas un espace envahissant pour garder de la place pour tout ce qui me plaît et me rend heureux de façon générale. Mais dans un contexte de perte d'emploi, puis de recherche et dans l'attente de commencer prochainement un nouveau travail, cette activité m'a été d'un grand bénéfice en me gardant mobilisé sur des projets à la fois productifs et ludiques, et récemment d'exposer mon travail."
Crédits: rangervert

Florian puise son inspiration des gens, des matières et des environnements de caractère. "Tout est objet de composition, y compris les personnes, et je ne les traite pas autrement que comme des objets de composition, sans jugement ni sentiment", explique-t-il. Il aime mettre en relation les gens et leur environnement, explorant l’anonymat de la vie parisienne. "Je trouve que la suggestion est un procédé puissant en photographie capable de créer des interactions là où elles ne semblent pas apparentes."

"Bien que les éléments de la vie parisienne semblent le plus souvent se côtoyer sans se rencontrer, il existe des moments où ces éléments entrent en résonance," précise Florian. "Par leurs couleurs, leurs lumières, leurs orientations, leur disposition, leurs postures, leurs formes, ils se répondent. Ce sont ces moments que je cherche à capturer", ajoute-t-il. À l'inverse, les approches trop prescriptives le laissent indifférent : "Un sujet livré sur un plateau aura tendance à m'ennuyer."

Crédits: rangervert

S'il devait décrire son univers et ses photos en 5 mots :

"Anonymiste, palpable, street, abrupt, détaché."
Crédits: rangervert

Fortement influencé par des artistes et photographes pionniers de la couleur tels que Saul Leiter, Fred Herzog, Alex Webb et Harry Gruyaert, Florian explique : "Leurs œuvres, avec leurs compositions en plusieurs couches, jeux de profondeurs et couleurs, et la spontanéité de leurs photographies de rue, affectent ma vision". Il admire également Fan Ho pour sa capacité d'isolation par la lumière et Olga Karlovac pour ses compositions fantomatiques en noir et blanc utilisant le flou de bougé et l'effet de bokeh. "Je pourrais sans aucun doute contempler leurs œuvres respectives des heures durant", ajoute-t-il.

Crédits: rangervert

C'est par Lomography que Florian a redécouvert la photographie argentique, en se servant principalement des fonctionnalités de recherche disponibles sur le site web. "C'est grâce à cette fonctionnalité qu'il m'a été possible d'explorer les créations réalisées par certains modèles d'appareils et par les différents formats de pellicules."

"Lomography a constitué une bibliothèque photographique inestimable en libre service et c'est selon moi sa première force."

La possibilité de partager ses passions photographiques sans se limiter à un thème particulier, qu'il s'agisse de street photography, de paysages ou de portraits, est quelque chose qu'il apprécie beaucoup. "C'est un espace de liberté, et je l'utilise en tant que tel pour explorer, tenter, confronter et m'amuser", dit-il. En plus de la street photography, il aime poster des photos de paysage et des portraits de rue, notamment lors de ses virées bretonnes ou plus récemment à Madère. "Je peux ensuite y partager ce que j'aime faire en photographie avec d'autres passionnés", ajoute-t-il.

Photos prises avec la pellicule LomoChrome Metropolis

Parmi les pellicules Lomography qu'il a testées, Florian a particulièrement apprécié celles de la gamme Color Negative et Lomochrome. Il apprécie particulièrement les pellicules Color Negative pour leur polyvalence et leurs tons chauds et riches. "La Color Negative 400 s'est illustrée très positivement dans la photographie de paysage au format 120 : équilibrée, saturée, avec des accents dorés." En ce qui concerne la gamme Lomochrome, la Metropolis est un coup de cœur absolu.

"Sa désaturation peut être utilisée de nombreuses façons. Elle peut accentuer les atmosphères automnales et hivernales de façon très élégante et mettre en valeur les textures avec ses ombres profondes. Elle peut aussi accentuer la rudesse des décors urbains de bétons bruts, ainsi que les ambiances nocturnes menaçantes de rues new-yorkaises malfamées éclairées par des néons cliquetants."
Photos prises avec la pellicule LomoChrome Purple

La Lomochrome Purple, quant à elle, est une pellicule de pur fun et d'expérimentation.

"Quelles que soient les pellicules, je suis heureux que Lomography mette à l'honneur le moyen format en les déclinant au format 120."
Photo prise avec la pellicule LomoChrome Purple

Cette photo a été prise en juin dernier sur le plateau de Valensole, célèbre pour ses champs de lavande en fleurs. "J'attendais depuis quelques mois de trouver un lieu de nature qui puisse offrir une palette de couleur à la hauteur de la Lomochrome Purple. Alors quelle meilleure occasion pour la sortir ?" Lors d'une rencontre avec un couple américain, il propose à la femme, Katie, de poser pour lui. "Je lui indique un coquelicot que j'ai repéré plus loin dans le rang. Une dizaine de pas plus loin, sans un mot, elle saisit la fleur et se penche pour la sentir. Clic."

Crédits: rangervert

Pour Florian, l'argentique offre un rapport à la photographie différent de celui du numérique. "L'argentique est avant tout un support physique, palpable et intrinsèquement limitant," explique-t-il. Chaque pellicule a ses propres caractéristiques physico-chimiques qui influencent son usage, telles que la colorimétrie, la balance des blancs, l'ISO, et le grain. "Les appareils eux-mêmes sont souvent très mécaniques plutôt qu'électroniques, ce qui donne à chaque prise de vue une intentionnalité authentique et touchante." Selon lui, en argentique, les résultats peuvent paraître plus organiques et humains que ceux du numérique, qui peut sembler incisif et chirurgical, sans pour autant juger ce dernier.

"Il y a aussi la magie de découvrir sa pellicule, ses photos, avec le risque d'y découvrir quelque chose d'incroyable et de se le remémorer."

L'argentique invite à prendre son temps, à observer et à réfléchir. "C'est un médium qui fait place au temps long, à l'observation, à la réflexion. L'argentique est un support pédagogique et introspectif, en ce sens."

Crédits: rangervert

Bienvenue à Florian dans notre communauté Lomography, où son œil artistique et ses compositions captivantes ne manqueront pas d'inspirer. Nous sommes impatients de voir les futures aventures photographiques de @rangervert !


Pour suivre les aventures argentiques de Florian, rendez-vous sur sa LomoHome. Vous pouvez également le retrouver sur son compte Instagram !

écrit par alplvl le 2024-08-30 dans #Gens

LomoChrome Metropolis XR 100–400 (120)

Ce film a une formule chimique unique, spécialement conçue par Lomography, qui désature les couleurs, atténue les tons et fait ressortir les contrastes.

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