Passion Poulet - reportage aux Philippines par Lou Stymes au Lomo LC-A+

Alors qu’elle voyageait aux Philippines, la photographe Lou Stymes s’est intéressée de plus près au sport national qu’est le combat de coqs, appelé là-bas Sabong. Véritable plongée dans les arènes où ces dieux du stade à plumes s’affrontent jusqu’à la mort, la série que signe Lou au Lomo LC-A+ nous entraîne dans les coulisses de ces arcanes qui constituent avant tout des lieux de rencontre pour les amateurs locaux, ou les parieurs professionnels.

Photographe : Lou Stymes
Site web : cargocollective.com/loustymes
Instagram : @loustymes
Appareil : LOMO LC-A+
Autres articles : "Lomo’Instant Wide

Sur la série Passion poulet

Les Philippines sont l’un des rares pays au monde à avoir légalisé ce sport, appelé ici Sabong. Plus qu’un simple divertissement, c’est une véritable passion ! Il est considéré comme le sport national à côté du basket-ball. Il y a près de 2500 stades dédiés à cette activité aux Philippines et plus de 30 millions de coqs meurent chaque année lors des combats.

Les combats de coqs sont des combats pour la vie et la mort entre deux coqs boostés par leurs propriétaires qui leurs ont donné les meilleurs soins afin qu’ils soient au maximum de leur puissance physique. Mais malgré l’enjeu financier derrière le futur combat, l’ambiance est joviale entre les propriétaires qui comparent leurs coqs en attendant leur tour. Dans l’arrière-salle qui jouxte l’arène, les coqs patientent avant que ne leur soit attachée une lame en acier de 8 cm à l’arrière de leur patte gauche en lieu et place de l’ergot naturel.

Emboitant le pas à ces « sportifs » avec leur coq armé, j’entre dans la salle de l’arène. L’ambiance est impressionnante. Malgré de grandes palles au plafond, il fait très chaud. L’ambiance est quasi-exclusivement masculine (je verrai 3 femmes en 2 jours), mais l’ambiance semble très bon enfant. Certains s’achètent des petites friandises locales, des brochettes.

Intrigué par ma présence, mon voisin commence à m’expliquer le fonctionnement. Tout d’abord, les coqs sont présentés au public et l’un à l’autre : c’est l’introduction. Mais après ces quelques secondes de répit, les bookmakers lancent les paris et commence le déchainement de paris. L’ambiance est assourdissante. Tout semble très confus pour un novice, mais il existe en réalité un code très clair permettant de parier avec des gens partout autour de l’arène. Par exemple, 5 doigts levés vers le haut avec de la main visible, c’est 500 pesos sur l’outsider si les bookmakers scandent « Biya ! Biya ! », sur le favori s’ils scandent « Inilog ! Inilog ! ». Chaque pari est donc oral ou visuel et repose sur la confiance et l’honneur.

Après quelques minutes, les paris sont clos et le combat commence. Très agressifs, armés de leur lame en acier et surexcités, les coqs se foncent dessus et, en moins d’une minute, l’un des deux protagonistes se retrouve mort ou grièvement blessé. C’est le temps de l’échange des billets. La quantité d’argent échangée est impressionnante. Certains viennent tous les jours et parient parfois plusieurs centaines d’euros sur un seul combat. Un vrai complément de revenu si le choix a été judicieux, voire pour certains devenus « professionnels » une forme de métier puisqu’ils viennent parier pour d’autres et se rémunèrent au prorata des gains réalisés. Les coqs vivants sont précieusement conservés pour des prochains combats.

Au sujet du LOMO LC-A+ : Lou répond à nos questions

Qu’as-tu pensé du LOMO LC-A+?

Très pratique, petit, facile d’utilisation, discret. Il a été parfait pour faire mes photos dans l’arène, évitant de me donner un côté voyeuriste, touriste ou journaliste. Et je trouve que le rendu est super, très fidèle à l’ambiance qu’il y avait là-bas !

Qu’est-ce que tu préfères chez lui ?

Avec sa cellule qui calcule la vitesse et l’obturation, il est très simple d’utilisation, et peut être dégainé rapidement, sans perdre 50 ans avec les réglages. Même la mise au point est facilitée avec 4 mises au point possibles. Il est à mon avis vraiment très pratique lorsque l’on veut commencer la photographie argentique.

Pour quels types de situation le recommanderais-tu ?

Comme appareil de compagnie. En avoir un toujours sur soi pour saisir toutes les occasions, même lorsque l’on pense qu’il n’y aura rien à photographier, sans avoir à s’encombrer.

écrit par mpflawer le 2017-02-15 dans #équipement #news #lieux #philippines #voyage #lc-a #argentique-35mm

Produits mentionnés

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