Voyages nostalgiques en compagnie du photographe Lluis Real

Nous avons le plaisir de vous faire connaître le photographe Lluis Real et son travail réalisé avec les appareils Holga et Diana de Lomography.

Hi Lluis ! Peux-tu nous raconter ton histoire avec la photographie ?

Hey ! Rien d’extraordinaire en fin de compte. Un ami possédait un Kodak Retina et nous sommes allés faire des photos… Et finalement, j’ai fini par lui acheter son appareil. Nous avons continué à faire des photos ensemble et j’ai commencé à accumuler un stock de photographies et pendant un voyage à Barcelone, j’ai acheté le livre intitulé “Basic Photography” de Michael Langford. Coïncidence, Langford était le directeur du département de la photographie de la Fine Art School, “Ealing Technichal College” (connue aujourd’hui sous le nom d’University of West London). Un an plus tard, je lui ai écrit une lettre pour lui demander de m’accorder une interview. Je lui ai présenté mon portfolio et c’est comme ça que tout a commencé.

Quand as-tu entendu pour la première fois parler de Lomography ? Quel est ton premier appareil Lomo ?

En 1996, lorsque j’étais en voyage à New York, j’ai acheté mon premier Holga dans une boutique et j’ai commencé à expérimenter avec lui. Ensuite, je me suis procuré deux appareils Diana sur Ebay et quelques années après, une amie journaliste habitant à Vienne a vu que j’utilisais ces appareils et m’a expliqué qu’elle avait écrit un article sur Lomography.

Tu possèdes donc un Holga et un Diana, tu prends avec toi un seul appareil ou tu as toujours les deux dans tes trips ?

Je possède quelques appareils et quand je les utilise, j’en ai rarement un seul avec moi parce que j’utilise différentes pellicules. Noir & blanc, diapo, Color Negative etc.

Où ont été tes appareils ?

New York, Angleterre, Espagne…

Qu’est-ce que tu préfères chez ces appareils ?

Chaque appareil a sa propre personnalité et ce que j’aime le plus, c’est improviser avec leurs imperfections. C’est des purs objets argentiques. Une boîte en plastique, un objectif et des imperfections, que vous pouvez parfois contrôler, et qui vous amènent à expérimenter sans cesse.

Un conseil à donner aux nouveaux propriétaires du Diana ? …et pour le Holga ?

Expérimentez et familiarisez-vous avec l’appareil. Vous contrôlerez ensuite leurs imperfections et obtiendrez des images intéressantes.

As-tu déjà essayé d’autres appareils Lomography ?

Oui ! Le Supersampler Black Panther et le Actionsampler Clear. Il y a quelques années, pendant les années 70, j’ai utilisé un Lubitel. Celui que j’aimerais bien tester, c’est le Belair X 6-12 Traiblazer.

Un souvenir en lien avec les appareils ?

En particulier, le livre LONDON, édité par les éditions Edicions Imatges en 2006, que j’ai écrit et créé. Un hommage personnel aux appareils Holga et Diana.

Découvrez en plus sur Lluis et son travail sur son site web et Facebook.

écrit par ellakoppensteiner le 2016-07-22 dans #Gens #lieux