Marion Berrin et son Lomo LC-A dans les rues de Paris

Marion est une véritable passionnée de photographie argentique. Quand elle ne shoote pas avec Georgette, c’est avec le Lomo LC-A qu’elle se ballade à Paris, et c’est avec calme qu’elle réussit à s’arrêter sur des détails que peu de gens remarquent, mais qui méritent largement d’être vus. La visite commence maintenant…

Nom et prénom : Marion Berrin
Ville : Paris
Pays : France
Site : L'inventaire de l'esthétique

Salut Marion ! Est ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ?
Je porte souvent des marinières, du vernis rouge, des derbies, j’ai toujours un appareil photo argentique dans mon sac, j’aime l’électro minimale allemande, les pâtes au citron, Jean-Luc Godard et l’odeur de l’Elite Chrome.

Comment as-tu commencé à t’intéresser à la photo ? Depuis combien de temps fais-tu de la photo en argentique ?
J’ai toujours aimé la photographie, mon père a acheté un argentique à ma naissance et j’ai grandi avec des photographes amateurs et professionnels autour de moi. J’ai fait pas mal de photo vers 14-15 ans, mais plus sérieusement et de manière régulière depuis un peu plus de 2 ans.

Avec quels autre appareils que le LC-A as tu l’habitude de shooter ? Est ce que tu as une pellicule préférée ?
Le plus souvent c’est avec un Canon AE1, celui de mon père dont j’ai hérité. Depuis moins d’un an, je me suis mise au Rolleicord, j’ai la chance d’avoir un vieil appareil de 1943, un peu compliqué à l’usage mais j’aime de plus en plus le format carré.
Pour les pellicules, la Fuji PRO 400H qui est un coup de cœur assez récent, mais ma pellicule préféré est l’Agfa APX100, une merveille pour le noir et blanc, de plus en plus dure à trouver.

Quelle est l’expérience ou la rencontre la plus étrange, la plus drôle qui te soit arrivée en rapport avec ton appareil photo ?
J’ai donné un nom à mon Canon AE1, elle s’appelle Georgette. Les gens le savent et me demandent des nouvelles de Georgette comme si c’était un membre de la famille, j’ai même un ami qui a enregistré le bruit qu’elle fait sur son iPhone.

Si tes photos pouvaient être accompagnées d’une bande-son de 3 titres… (titre et interprète)
Be With - Koushik
Le cœur au bout des doigts – Jacqueline Taïeb
Swim – Wechsel Garland

Si tu pouvais emporter ton appareil et une pellicule n’importe ou dans le monde, là, tout de suite, ou est ce que tu irais, et pourquoi ?
J’irai sur les grandes plages du Maine sur la Côte Est des Etats-Unis. Des rochers, l’océan, des mouettes à perte de vue. Une nature un peu sauvage, ce qui manque à Paris.

On aime beaucoup le regard que tu portes sur Paris, il est assez inhabituel. Qu’est ce que tu aimes en particulier dans cette grande ville ?
Je ne vis à Paris que depuis 9 mois donc je pense encore avoir un regard frais et nouveau sur une ville qui n’est pas encore la mienne. J’aime beaucoup les découvertes que je peux y faire quand je prends une rue que je ne connais pas et que je pars à l’aventure avec mon appareil photo et un plan. Mais j’aime beaucoup le Palais Royal et ses alentours, on y trouve des merveilles en cherchant bien.

Quelle est la personne (vivante ou décédée) que tu rêverais de photographier ?
J’aimerais bien faire un portrait de ma grand mère, elle était toujours chic mais détestait qu’on la prenne en photo. Elle était pourtant très photogénique.

Que peux-tu nous dire sur cette série de photos ?
Ce sont des détails de Paris, des moments, des lieux, des gens dont j’ai envie de me souvenir. J’aime bien me concentrer sur un détail, un moment, elles représentent mon quotidien, quelque chose de simple, je n’aime pas vraiment les photos mises en scènes.

Quel conseil donnerais-tu aux lomographes qui te lisent ?
Amusez vous, écoutez vous et vous aurez des photos qui vous ressemblent.

Merci Marion !

Nous ne saurions que trop vous recommander de garder un oeil sur son blog pour découvrir ses photos qu’elle poste régulièrement !

écrit par fredericdith le 2012-07-06 dans #Gens #paris #france #lca #lomoamigo #marion