Community Amigo : Chloe Coislier

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Nom : Chloé Coislier
Lomohome : @chloemichele
Ville : Épinay-sur-Orge
Age : 24 ans

Salut ! Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?

Salut ! Je suis inextricablement attirée par la mer, le psychédélique, les corps et la matière des couleurs. La photographie est mon moyen d'expression depuis 7 ans et la pratique de l'argentique, tout particulièrement, me permets de travailler toute la plasticité photographique.

Depuis combien de temps es-tu Lomographe ?

Je me considère Lomographe depuis qu'un "accident" m'est arrivé. Une fuite de lumière est survenue sur la pellicule que je travaillais, ce n'était pas voulu et j'ai été très contrariée. Puis grâce à mon petit ami, j'ai pris du recul et je les ai regardé avec un regard neuf. Je me suis alors intéressée aux erreurs dans l'art, j'ai lu Fautographie de Clément Chéroux et j'ai découvert l'univers lomographique, la légèreté et le non conventionnel.

Quels sont les appareils photo que tu possèdes ?

Je suis complètement accro aux appareils photos, autant pour la beauté de l'objet que pour découvrir de nouvelles façons de shooter. Je commence à en avoir une belle collection : Canon AE-1, Canon AE-1 Program, Canon EOS100, Praktica MTL3, Zenit-E, Agfa synchro box, Flexaret II, Balda, Kodak instamatic 314, Kodak retina S1, mini camera Sports 35, ColorSplash, Diana multi Pinhole, Holga Stereo, Polaroid 104, Instax mini 90, Polaroid Spectra.

Peux-tu nous raconter ton expérience avec eux ?

C'est avec le Flexaret II que j'ai eu ces fameuses fuites de lumières, mais c'est avec mes Canons que j'ai le plus d'affinité. J'aime beaucoup shooter avec mon grand angle 28mm, f/2,8, qui me permet de créer un vaste univers au bord de la déformation.

Quel est ton appareil Lomography préféré ? Pourquoi ?

L'appareil Lomography pour lequel j'ai eu un coup de cœur est le ColorSplash. C'est le parfait mélange de technique et d'émotions que je recherche lors de mes shoots. J'ai aimé jouer avec les gélatines de couleurs des flashs, les visions fantasmagorique de la nuit, de la fête et de la nature lorsque je l'avais emmené à mes vacances entre amis.

A ton avis, pourquoi on continue de faire de l’argentique ?

Nous sommes des êtres têtus, manuels et sensibles. Nous aimons fabriquer, créer, inventer la matière, et nous aimons y arriver. Nous ne pouvons laisser la technologie s'occuper de notre sensibilité, de nos émotions et de notre imagination. L'argentique reste pour moi, une jolie manière de capturer des réels, de jouer avec le regard mais aussi tous les autres sens.

Quels sont les sujets que tu aimes photographier ?

J'aime photographier les corps, gracieux, étranges et absents. J'aime les photographier dans la nature ou dans la ville. J'aime l'océan et les fleurs mais aussi les ombres, les fantômes et l'inquiétant.

Tu peux nous parler des photos que tu as choisi de nous montrer ?

J'ai fait une sélection hétérogène et la plus représentative de la multiplicité de mes recherches plastiques :

Acid Mountains

Acid Mountains est une de mes premières soupe de film et dont je suis très fière. La détérioration a crée cet aspect psychédélique et évanescent qui m'a permis de retranscrire se souvenir fuyant et pétillant.

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Autoportrait

Cette photographie est un autoportrait. La détérioration chimique, bien plus poussée qu'Acid Mountains à travaillé au cœur même de la chimie argentique. Je m'y retrouve, dans la complexité des formes, des matières et des couleurs, c'est pour cela que je l'ai nommé Autoportrait et qu'une série en a découlé. Elle est un autoportrait auratique.

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La série oubliée

Cette photographie a été détériorée en post-développement. C'est une façon différente de travailler la matière. La disparition est plus présente, l'atmosphère se fait plus sombre, plus mortuaire. Elle fait partie d'une série sur l'oubli, se sentiment de désarroi qui peut nous prendre lorsque nous nous rendons compte, qu'à jamais, quelque chose s'efface.

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Symbiose

Dans cette recherche argentique je me suis concentrée sur la réapparition des souvenirs, leurs morcellements au fond de nous, au travers de la fragmentation du temps. Ce temps, que la photographie est capable de capturer, de figer, j'ai voulu le laisser libre, le prendre dans son envol, dans sa dé-compositon.

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Psychedelic Woods

Je voulais vous présenter cette photo que j'ai shootée avec la LomoChrome Purple, qui fait partie avec la LomoChrome Turquoise, de mes pellicules préférées. J'adore ce changement de couleurs que tu peux travailler en flirtant avec l'iso, en poussant plus ou moins ta pellicule. Elle permet de travailler un univers simplement et harmonieusement.

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Psychedelic Woods

Cette dernière photo, issue de la même pellicule que la précédente a été travaillée avec des filtres, afin de créer une distorsion et un étourdissement dans la lecture de la série Psychedelic Woods. C'est un peu l'histoire d'Alice qui mange beaucoup trop de bonbons et qui se perd dans les méandres de son imagination.

Des LomoHomes que tu aimes suivre ?

J'aime beacoup la série Winter Forest de MASHOI, les Baby's first film soup de UGLYDARLING, Peach Dream de ROSETOES, Winter Walk de MOERKRUM, EBS Purple et Experimental development de LAFILLEDEER, ainsi que les photographies de POLINA WASHINGTON .

Ces photographes ont tous une sensibilité et une identité photographique qui me touchent.

écrit par Maria Teresa Neira le 2017-03-31 dans

Un commentaire

  1. lafilledeer
    lafilledeer ·

    Oh, merci @chloemichele ! Cela fait longtemps que je suis ton univers via IG.

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