Community Amigo : Laurie Segalen

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Laurie aime capturer sur le vif des instants de complicité partagés avec ses amis et son amoureuse. Elle nous invite à plonger dans son univers et nous fait découvrir une jolie galerie de photographies pleine d’émotions.

Nom : Laurie Segalen
LomoHome : lauriesegalen
Ville : Paris
Âge : 27
Blog : lauriesegalen


Hey ! Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?

Je viens de Brest (Bretagne), j’ai 27 ans, je suis infirmière en Ehpad, et je suis sur Paris depuis 8 ans maintenant. J’ai commencé à faire des photos au lycée. Au début c’était un petit appareil photo numérique qui m’accompagnait partout où j’allais et j’inondais Facebook des photos de mes amis en soirée, bref, rien de sérieux. Désormais j’utilise la Sardina, et principalement le Nikon FE, mais le thème de mes photos reste mes proches.

J’ai de la chance d’avoir des ami(e)s qui m’aiment assez pour supporter le fait que je les prenne en photo à peu près tout le temps, et n’importe où. La photo n’est pas mon métier mais une sorte de moyen d’expression. J’aime capturer la spontanéité et la complicité qui nous lie. Je n’ai jamais pris de cours, juste lu les base de la notice de mes appareils, et je me suis lancée. Je progresse de jours en jours et je commence enfin à devenir fière du résultat. J’ai toujours été attirée par le milieu artistique, sans jamais vraiment trouver ma voie.

La photo est le média qui me suit depuis toujours, et c’est définitivement celui qui me correspond le mieux.

Depuis combien de temps es-tu Lomographe ?

Je me suis acheté un appareil photo La Sardina Belle Starr avec flash en 2012 ou en 2013, puis le modèle St-Tropez pour ma copine la même année. Je les utilise de temps en temps, tout dépend de mon envie du moment, ou de la place qu’il me reste dans mon sac.

Quels sont les appareils photo que tu as ?

Je n’ai pas énormément d’appareils photos, j’apprends d’abord à maîtriser ceux que j’ai, donc tout mon budget passe dans les pellicules et le développement. J’ai donc deux Sardina à la maison, mon fidèle Nikon FE, et en ce moment je m’intéresse de près au Kodak Brownie depuis que j’ai eu l’occasion de le tester grâce au concours de Nation Photo.

Peux-tu nous raconter ton expérience avec ces appareils photo ?

La Sardina Belle Starr a été un véritable coup de cœur. J’ai flashé sur le design et la matière. Ensuite j’ai offert un St-Tropez à ma copine mais finalement c’est plutôt moi qui l’utilise. J’aime son petit format, ses fonctionnalités, et l’effet qu’il donne à mes photos.

Le Nikon FE est venu plus tard, je dois l’avoir depuis un peu plus d’un an. Je l’ai racheté à un ancien photographe qui partait vivre à Singapour. On a donc pris un verre dans un café, il m’a expliqué les bases et depuis il ne me quitte presque jamais. J’aime sa mécanique, son design et ses réglages accessibles. C’est une valeur sûre pour moi. Si je change de Reflex un jour ce sera sûrement pour un Nikon F2.

Quel est ton appareil Lomography préféré ? Et pourquoi ?

J’ai longtemps hésité entre les différents modèles proposés par la marque. Au départ je voulais me diriger vers un Diana, mais la robustesse du boîtier de la Sardina Belle Starr m’a séduite. Il me fallait un appareil photo compact et surtout qu’il encaisse les chocs sans sourciller. J’aime son effet grand angle et l’effet parfaitement imparfait de mes photos.

A ton avis, pourquoi on continue de faire de l’argentique ?

L’argentique n’a rien à voir avec le numérique. Pour moi ce n’est pas du tout la même démarche. Avant, je bombardais littéralement les gens qui m’entouraient, et je me retrouve aujourd’hui avec des centaines et des centaines de photos qui pour moi n’ont aucun sens. L’argentique oblige les gens à réfléchir d’avantage avant chaque cliché, et puis il y a ce grain sur les photos qu’on ne pourrait jamais obtenir avec du numérique à moins de passer par la case Photoshop. Je ne retouche jamais mes photos, j’ai appris à les aimer telles qu’elles sont, même si elles ont des défauts. Ici on n’est pas dans l’instantané, on ne peut pas voir sur un écran la photo que l’on vient de prendre. Dans une époque où on veut tout, tout de suite, j’aime par-dessus tout l’attente du coup de fil pour me prévenir que mes clichés sont développés, et enfin la surprise du résultat.

Quels sont les endroits que tu aimes photographier ?

Mon sujet de prédilection reste le portrait. Je n’ai pas vraiment d’endroit préféré. Pour moi la photo c’est les vacances, ou les week-end car c’est là que je retrouve mes amis et qu’on part en virée. Il y a donc Paris, et les bars qu’on fréquente, notre appartement, mais aussi la Bretagne et le Sud de la France.

Peux-tu nous parler un peu des photos que tu as choisies de nous montrer ?

Il y a une personne qui revient souvent dans mes photos, c’est ma compagne, Amélie. Ce sont des moments de notre quotidien, ou de nos vacances. J’affectionne particulièrement celle avec sa grand-mère qui lui montre l’horizon. Elles sont très proches mais se voient peu alors je suis fière d’avoir pu capter cet instant de complicité.

Les photos sur le thème des années 20, c’est la première fois que je suis partie avec l’idée de faire quelque chose d’un peu plus structuré. J’aime la spontanéité, et capter les instants de vie de mes amis, mais cette fois on avait un thème, et j’ai fait poser mes amies (Madie et Chloé) pour l’occasion. C’était une expérience sympas, on a passé un bon moment et ça nous a donné envie de le refaire avec des thèmes différents.

L’homme nu c’est Adrien, un de mes meilleurs amis. On avait vu cette photo qu’avait fait Théo Gosselin avec ses amis sur un van sous les étoiles et on c’était dit pour déconner qu’on ferait la même chose sur le toit de son scénic. Ce soir là on était dans une carrière à faire un feu de bois avec d’autres potes et d’un coup il s’est levé et m’a proposé de le faire. C’est pour moi une très grande preuve de confiance de sa part que de se mettre nu devant mon objectif, et je suis plutôt fière du résultat même si l’exposition longue sans trépied n’est visiblement pas mon fort !

Dans cette sélection on peut aussi voir des photos faites dans notre appartement. C’est un vrai bric-à-brac mais c’est avant tout un endroit où je me sens bien et où on se retrouve très souvent. Ce sont donc des instants volés de nos moments tous ensemble. On se voit toujours dès que possible. Ce sont des amis de longue date, et on a presque grandit ensemble, d’une certaine manière, et je pense que notre complicité transparaît à travers mes photos.

Peux-tu nous recommander des LomoHomes que tu aimes suivre ?

Je n’ai pas de Lomohome en particulier à recommander. Je navigue sur internet au hasard, en quête de belles images. J’ai croisé quelques personnes très talentueuses, c’est une plateforme que j’aime beaucoup. Les photographes que je suis beaucoup en ce moment sont Théo Gosselin et Maud Chalard. J’aime leur façon de capter leur quotidien, ils m’inspirent beaucoup.

Merci !

2016-06-28

Un commentaire

  1. frenchyfyl
    frenchyfyl ·

    @lauriesegalen Interview bien sympa ! Je partage ton point de vue sur la spontanéité de la Lomography et sur le bannissement de la retouche Photoshop !

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