Matthieu Soudet teste le Belair : la magie de l'imprévu
2 6 Share TweetL’argentique, ce n’est pas toujours une science exacte. Mais c’est ce qui fait la beauté de cette discipline. Le photographe Matthieu Soudet partage avec nous ses photos réalisées avec le Belair, un appareil “déroutant, déstabilisant”.
Hello Matthieu ! Dis-nous quelques mots sur ton expérience avec le Belair…
Ça faisait longtemps que je voulais le tester, il me faisait de l’œil à chaque fois que je passais dans la boutique Lomo. Puis j’ai eu l’occasion. C’est un appareil unique, déroutant, déstabilisant. J’ai eu l’occasion de voir passer beaucoup d’appareils différents et de savoir à peu près tous les manier. Le Belair est récalcitrant, mais je n’ai pas abandonné. Et ce qu’il y a de beau, c’est que j’ai adoré me viander !
Parle-nous de ta série…
Je l’ai utilisé pour shooter dans un vieil atelier de teinture. Lumières assez difficiles donc. Et je ne sais pas comment je me suis débrouillé avec les réglages, mais ce que je voulais être du 4/3 est devenu du 6×6, parfois exposé sur deux images. Enfin bref, comme je le disais plus haut, je me suis un peu gamelé pour ce test, techniquement. Mais j’ai été agréablement surpris du résultat, et de voir ce que je pouvais en faire. Les photos qui s’étalaient sur deux images, ça me plait, c’est quelque chose que je fais volontairement avec mon Lubitel 166+.
Sur une des images, j’ai fait un collage de plusieurs images, certaines en double-expo. Pas d’autre manipulation que de l’assemblage :
Et j’ai aussi eu un truc intéressant entre la dernière image du shoot et une image que j’ai faite quand je me suis rendu compte qu’il restait une prise sur la pellicule :
Retrouvez Matthieu Soudet sur son site, sa page Facebook, son compte Instagram et sur le magazine Lomography
écrit par mpflawer le 2016-04-19 dans #Gens #showcase #belair #lomoamigo
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