LomoAmigo : Geoffrey Justeau & son LomoKino

Aujourd’hui, un peu de soleil et de la plage vous attendent avec Geoffrey Justeau & son LomoKino ! “Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés…” comme le disait si bien BB.

Nom : Geoffrey Justeau
Site : largentique
LomoHome : largentique
Vimeo : largentique
Appareil : LomoKino

Bonjour Geoffrey ! Est-ce que tu peux te présenter à la communauté Lomography ?

Je suis directeur de création, concepteur-rédacteur et analog GIF maker. J’ai utilisé mon premier appareil Lomography en 2010.

Quel est ton rapport à la photographie argentique ?

J’adore l’argentique pour sa Low Tech alors que je passe mes journées en agence digitale. Je l’aime aussi pour son côté incertain, ses flous, ses ratés et ses défauts de pellicule. L’argentique a également un autre rapport au temps. Il en faut plus pour concevoir une photo et je trouve qu’elle reste mieux en mémoire. J’ai utilisé des appareils jetables étant adolescent puis beaucoup de Polaroïd avant d’acheter un Lomography Diana F+. En ce moment j’emporte mon Minolta Hi-Matic et mon Lomokino Super 35.

Pourquoi avoir choisi le LomoKino pour immortaliser ces souvenirs en particulier ?

J’ai commencé à utiliser mon Lomokino lors d’un voyage au Sri Lanka pour rapporter des images “plus réelles”, comme si je capturais mieux ce séjour en l’exposant à un film… que je numérise ensuite.
Filmer avec lui a créé un suspens encore plus insoutenable qu’avec mes photos classiques. J’espérais que les scènes entières (10-15 photos chacune) seraient réussies et auraient les couleurs souhaitées.

Qu’est-ce que peut apporter le LomoKino dans la pratique de la photographie ?

Le Lomokino saisit un moment plus riche avec le même grain. Il apporte quelques jolies maladresses et son format rectangle est cool. Personnellement je finis par transformer ces instants en GIF animés et les stocke sur mon Tumblr.

Est-ce que tu aurais envie de te lancer dans la réalisation d’un court film avec le LomoKino ?

J’y ai déjà pensé et j’espère que j’y arriverai mais le temps de montage d’une scène et le calage image par image est long. Il faut en plus préparer chaque photo une à une après avoir scanné la pellicule. Pour le moment je ne recrée qu’une succession de moments individuels. Mais ils sont de plus en plus longs.

Des difficultés particulières rencontrées dans l’utilisation du LomoKino ?

Au début je bougeais tellement le boîtier en tournant la manivelle que mes images n’étaient jamais cadrées de la même manière, ce qui rendait les montages compliqués. J’ai depuis acheté une poignée de maintien à la boutique Lomo qui a tout simplifié.

Quels conseils donnerais-tu aux heureux nouveaux propriétaires de cet appareil ?

Je leur dirais de se lancer ! Il ne faut pas avoir peur de gâcher de la pellicule puisque c’est sûr qu’il y aura des ratés ! Ça fait partie du jeu et les défauts participent à l’unicité de chaque photo. Parfois on a aussi la surprise d’un raté génial !

Gif, cinémagraphe, argentique… Est-ce que les images animées, à mi-chemin entre la photographie et le cinéma, pourrait remplacer nos bons vieux albums photos ?

Dans mon cas je ne pense pas car je numérise les bandes de mes films pour les animer sous Photoshop. Mon projecteur c’est mon iMac. Les photos argentiques, et tangibles, auront donc toujours leur place chez moi.

Si le LomoKino pouvait être utilisé par le réalisateur de ton choix, qui choisirais-tu ?

David Lynch. J’adorerais voir ses capsules visuelles animées en argentique.

Comment décrirais-tu le LomoKino en 5 mots ?

Fun, simple, créatif, poétique et vivant !

LomoKino, ça rime avec ?

Rigolo

Merci Geoffrey ! N’oubliez pas d’aller découvrir ses albums sur sa LomoHome largentique et si vous avez envie de vous lancer dans l’aventure, n’oubliez pas que le LomoKino a un nouveau prix tout doux. Et que vous pouvez rejoindre la GRANDE compétition !

écrit par mpflawer le 2015-10-07 dans #Gens #lomoamigo