LomoAmigo : Stephen Dowling teste le LC-A 120

Ancien journaliste musical, Stephen Dowling écrit maintenant pour la BBC. Cet écrivain basé à Londres est aussi passionné de photographie argentique. Il tient un blog appelé “zorkiphoto”, où il détaille ses appareils et ses pellicules préférées. Lomography UK lui a prêté un appareil LC-A 120 et, vous allez le voir, il a pris des photos merveilleuses.

Parle-nous un peu de toi.

Je suis un Néo-Zélandais qui vit à Londres depuis 20 ans. Je suis venu ici pour chercher la gloire et la fortune en tant que journaliste musical, à l’époque cela semblait être une carrière viable. Maintenant, je travaille pour la BBC en aidant à créer BBC Future, un site au sujet de la science, de la santé et de la technologie. C’est un changement de carrière étrange, mais j’adore ce que je fais.

Il y a environ 15 ans, j’ai rangé mon appareil reflex Canon dans un tiroir et je me suis acheté un appareil manuel Praktica 35mm. J’ai appris tout seul la photographie en repartant à zéro. Et je ne me suis jamais arrêté.

Pourquoi as-tu choisi la photographie argentique ?

L’argentique vous oblige à ralentir, vous devez penser aux photos que vous prenez : vous n’avez que 12, 24 ou 36 poses avant de devoir recharger l’appareil. Comparez ça aux milliers de clichés qu’on peut prendre sur nos smartphones et appareils reflex numériques… L’argentique a des qualités – le grain, des noirs riches, le contraste et les détails – que le numérique ne peut égaler. Et chaque type de pellicule a ses points forts.

Et puis, il y a la joie d’utiliser des appareils qui datent de la fin des années 1960 jusqu’au début des années 1980, l’âge d’or de la photographie. C’est une sensation physique et réelle. On a vraiment l’impression de créer quelque chose, plutôt que d’appuyer sur un bouton et de laisser l’ordinateur faire le reste.

Enfin, avec l’arrêt de certaines pellicules, qui ne sont maintenant plus produites, c’est notre dernière chance de shooter avec des films qui vont bientôt disparaître. Les pellicules ont une durée de vie limitée après tout.

Comment s’est passé ton expérience avec le LC-A 120 ?

J’ai absolument adoré. Je possède quelques appareils moyen format, et une de mes bonnes résolutions photographiques est de les utiliser plus cette année. Lors d’un voyage au Maroc l’année dernière, j’ai pris mon vieux KMZ Iskra, un appareil photo fabriqué en Union Soviétique dans les années 1960. On remarque vraiment la différence des photos diapositives, la profondeur et les couleurs sont incroyables.

Je shoote avec le Lomo LC-A depuis les années 2000, quand j’ai acheté un vieux modèle de l’ère soviétique. C’était la première fois que je shootais des images de cette façon – en traitement croisé, avec du flou et des fuites de lumière, et surtout le célèbre vignettage du Lomo.

J’étais vraiment surpris quand l’appareil a été dévoilé, et j’étais vraiment curieux d’en tester un. Quand l’appareil est arrivé par la poste, la première chose qui m’a impressionné était sa solidité. Il n’a pas l’air d’un appareil photo qui va se casser en morceaux s’il on le fait tomber accidentellement. Le mécanisme de chargement est vraiment intelligent – l’inconvénient des appareils photo moyen format, c’est qu’ils peuvent être vraiment difficile à charger. Et l’objectif a vraiment cette “vision tunnel” typique de l’esthétique Lomo.

J’ai emporté le LC-A 120 à Brighton lors d’un samedi ensoleillé. C’est un de mes endroits préférés pour prendre des photos, et j’ai shooté quatre ou cinq pellicules là-bas. Je suis extrêmement impressionné par le rendu des couleurs de l’objectif : tous les clichés, que ce soit des négatifs ou des diapositives en traitement croisé, sont remplis de contrastes et de couleurs magnifiques. Le ciel est d’un bleu profond, le doré du soleil couchant est incroyablement riche. J’ai aussi pris l’appareil pour une fausse course de chevaux à Greenwich, près de là où j’habite, dans le sud-est de Londres. Il faisait très beau, et les couleurs des diapositives en traitement croisé – des rouleaux de Kodak Ektachrome que j’avais trouvé à Istanbul – sont exceptionnelles.

En gros, j’en veux un.

écrit par hannah_brown le 2015-01-26 dans #Gens #art #analogue-photography #camera-reviews #lomography-gallery-store #gallery-store #features #analogue-cameras #lomoamigo #120-films #stephen-dowling
traduit par Lomography France